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Burkina Faso: Des journalistes menacés et brutalisés par des soldats de la garde présidentielle
Publié le jeudi 17 septembre 2015  |  Agence de Presse Africaine
Burkina:
© AFP par AHMED OUOBA
Burkina: Des manifestants mobilisés convergent vers Kosyam, le palais présidentiel
Mercredi 16 septembre 2015. Palais présidentiel à Ouagadougou. Le président intérimaire du Burkina Faso Michel Kafando ainsi que le Premier ministre Isaac Zida et deux ministres étaient retenus par le Régiment de sécurité présidentielle (RSP), la garde prétorienne de l`ex-président Blaise Compaoré. Des manifestations spontanées dans les rues de Ougadougou.




Ouagadougou (Burkina Faso) - Plusieurs professionnels de médias ont été brutalisés par des soldats du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) visiblement en colère et qui ont pris en otage, ce mercredi, le président Michel Kafando, le Premier ministre Yacouba Isaac Zida et des membres du gouvernement.

Parmi les professionnels de médias brutalisés par les militaires du RSP figurent le photographe du site d’information en ligne LeFaso.net et un journaliste du Burkina 24.

La plupart des médias audiovisuels de la capitale burkinabé n’émettent plus.
Certaines radios telles que la Radio Omega, l’une des plus écoutées de Ouagadougou, aurait reçu la visite de militaires qui auraient menacé les journalistes.

Le président de la Transition, Michel Kafando et le Premier ministre, Yacouba Isaac Zida, ainsi que des ministres ont été pris en otage par des soldats du RSP depuis la mi-journée de ce mercredi.

La prise d’otage s’est opérée au palais présidentiel de Kosyam, alors que le président Kafando, le PM Zida et les membres du gouvernement étaient en Conseil des ministres.

Pour le moment, aucune revendication ou explication claire n’est disponible. Des concertations auraient débuté dans la soirée au sein de la hiérarchie militaire.

Ce mouvement intervient à quatre jours de l’ouverture de la campagne électorale de la présidentielle du 11 octobre prochain. Ce scrutin devrait être couplé aux législatives.

Ces élections devraient mettre fin à la période transitoire d’une année après la chute de Blaise Compaoré.


ALK/of
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