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Homosexualité au Burkina Faso: une « insurrection » à Bobo contre sa légalisation
Publié le mardi 15 septembre 2015  |  AIB
Communauté
© aOuaga.com par A.O
Communauté musulmane du Burkina : le nouveau bureau répond à ses détracteurs
Mercredi 5 août 2015. Ouagadougou. Grande mosquée. Le nouveau bureau exécutif de la communauté musulmane du Burkina a animé une conférence de presse pour rejeter les accusations à son encontre portées par ceux qui contestent sa légitimité




La Coordination régionale des associations islamiques de l’Ouest a organisé, le 12 septembre 2015 à la grande mosquée de Dioulassoba à Bobo-Dioulasso, un meeting pour réaffirmer son refus de l’homosexualité au Burkina Faso. Ce rassemblement contre la légalisation de l’homosexualité au pays des Hommes intègres a connu la présence des représentants des Eglises catholique et protestante.



La Coordination des associations islamiques de l’Ouest multiplie son combat contre la légalisation de l’homosexualité au Burkina Faso. Après la conférence de presse du 6 mars 2015, la structure rebelote avec ce meeting tenu à la mythique mosquée de Dioulassoba. Les différentes associations islamiques des provinces de l’Ouest du Burkina Faso, les représentants des communautés catholique et protestante ainsi que les femmes se sont mobilisés en ce lieu pour exprimer leur dégoût de l’homosexualité. Les différents intervenants sont tombés à bras raccourcis sur cette pratique qui selon eux, est contre nature et source de menace de la cohésion sociale. Pour le président de la communauté musulmane de Bobo-Dioulasso, El Hadj Mahaman Sanou, l’homosexualité est interdite par le Coran. La Bible aussi la condamne, foi des représentants des Eglises catholique et protestante. Pour les femmes, l’homosexualité, si elle est acceptée, risque de compromettre les chances des filles d’avoir des maris. Les différents leaders religieux ont alors appelé leurs fidèles à s’unir pour le combat contre l’homosexualité au Burkina Faso afin d’éviter sa légalisation par les structures compétentes. La coordination islamique a, dans ce sens, initié une pétition qui a recueilli 18 000 signatures et sera déposée au Conseil national de Transition, en appui au projet de loi du Parti de la renaissance nationale (PAREN) sur l’interdiction de l’homosexualité. Outre l’homosexualité, la coordination des associations islamiques, a recensé un certain nombre de préoccupations qu’elle a soumises à la classe politique et à l’administration (Voir encadré). De l’avis du représentant de la coordination, Issa Tarpaga, ces préoccupations ont été élaborées en vue d’attirer l’attention des destinataires sur l’urgence et la nécessité de prendre en compte les préoccupations « de la majorité de la population ». Pour lui, « en dépit du fait que les musulmans soient majoritaires au Burkina Faso, leurs véritables préoccupations sont pratiquement occultées aussi bien par la classe politique que par l’administration ». C’est par des appels à l’entente et à l’union de tous les musulmans et des prières que le meeting a pris fin.

Adaman DRABO


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