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Assemblée générale constitutive de l’interprofession du sésame au Burkina Faso : une rencontre terminée en queue de poisson
Publié le mardi 15 septembre 2015  |  Le Quotidien
Commercialisation
© Autre presse par DR
Commercialisation du sésame : le GESB se désengage du désordre sur le marché




Les maillons de la chaîne de production, de transformation et de commercialisation se sont réunis, le 10 septembre 2015, pour constituer le nouveau bureau et pour l’adoption des textes de l’interprofession du sésame au Burkina. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la rencontre s’est terminée en queue de poisson parce qu’il n’y a pas eu de consensus autour du poste de président alors que l’association des commerçants du sésame ont vidé la salle de réunion. Les producteurs estiment que la présidence qui est rotative pourrait être gérée par leur structure faitière en attendant qu’elle tourne vers d’autres.


Pendant deux jours, du 10 au 11 septembre 2015, les tractations étaient houleuses entre les acteurs de la filière sésame. Pour cause, il y a manque de consensus pour le poste de président de l’interprofession du sésame au Burkina. En effet, dans le cadre de la dynamisation de la filière sésame, les acteurs ont voulu mettre en place l’interprofession. Dans ce sens, une assemblée générale a eu lieu, en présence des différents maillons de la filière à savoir les producteurs, les transformateurs, les commerçants, pour l’adoption des statuts et règlement intérieur et surtout du vote d’un nouveau bureau qui devrait diriger la structure pendant cinq ans. Après l’adoption des textes, la pomme de discorde est née au niveau du choix du président de l’INTERSEB. « Par défaut de manque de consensus, Il y a eu deux candidats à savoir le président de l’Union des producteurs et la présidente de l’exportation de la filière sésame. Par conséquent, nous avons proposé que les membres du Conseil d’administration procèdent au choix par vote à travers le bulletin secret, conformément aux textes de l’INTERSEB. Toute chose que les acteurs de l’exportation ont refusé en quittant la salle », a laissé entendre Marcelline Ouédraogo, responsable des transformateurs du Burkina Faso. Pour elle, les acteurs vont continuer de se concerter afin de pouvoir tenir à nouveau une assemblée générale constitutive qui permettra de faire le choix du responsable de l’INTERSEB, a-t-elle affirmé. « Nous allons continuer les concertations et faire des médiations pour que l’ensemble des acteurs puissent parler le même langage avant de convoquer une autre assemblée générale constitutive », a-t-elle martelé.


Quant au président de l’Union nationale des producteurs de sésame, Yempabou Coulidiati, il a indiqué qu’il est également le président du comité d’initiative de l’INTERSEB. « Avec l’appui des partenaires tel que le cadre intégré renforcé, le PDAGIA de la coopération allemande, les services du ministère de l’Agriculture, du Commerce et de la Recherche scientifique, nous avons pu travailler pour aboutir à des textes réglementaires et statutaires qui devraient être amendés. Il y a eu deux candidatures et nous n’avons pas eu de consensus. Un des maillons s’est retiré parce qu’il estime que s’il n’a pas la présidence, il n’est pas nécessaire de continuer. Les deux maillons qui sont restés, ont jugé bon de surseoir à la rencontre pour entamer des concertations, en vue d’aboutir à un consensus », a-t-il dit. Il a expliqué qu’il porte la candidature de l’Union des producteurs du Burkina. « L’INTERSEB est un cadre interprofession qui n’empêche pas l’existence des structures faitières des autres maillons. Il s’agit de faire en sorte que des accords entre les acteurs de la filière puissent permettre un meilleur fonctionnement de l’INTERSEB», a –il souligné.


Pour lui, la fonction de présidence est rotative au niveau de l’INTERSEB et les producteurs pourraient assurer la présidence en attendant de passer la main à l’autre maillon dans les années à venir. Suite à ces tractations, les partenaires ont pris la parole pour expliquer qu’ils ne pourraient prendre partie dans les discussions mais qu’ils iront rendre compte à leur hiérarchie de la situation de manque de consensus. De l’avis de certains producteurs, cela n’est pas bon signe en ce sens que cet état de fait donne l’impression que certains partenaires sont de concert avec le maillon commercialisation du sésame. Affaire à suivre !1
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