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Elections burkinabè : le fair-play qui pourrait sauver la paix
Publié le lundi 14 septembre 2015  |  FasoZine
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© Autre presse par DR
Elections de 2015 : le CSC forme les acteurs pour des scrutins apaisés
Lundi 2 juin 2015. Ouagadougou. Centre international des conférences de Ouaga 2000. Le Conseil supérieur de la communication (CSC) organise un séminaire-atelier de deux jours au profit de représentants des partis politiques, des organisations de la société (OSC) sur le thème "Communication politique et cohésion sociale"




La tenue des prochaines élections présidentielle et législatives couplées censées mettre un terme au processus de transition engagé au Burkina ne se fera pas au détriment de la paix et de la stabilité de ce pays. Malgré l’invalidation des candidatures des principaux dignitaires du régime déchu de Blaise Compaoré, ceux-ci ont choisi de s’incliner devant le verdict du conseil constitutionnel.

Une disposition d’esprit qui devrait permettre d’exorciser les menaces de violences, voire de guerre civile qui planaient sur la fin de la transition. Et c’est tant mieux. Après l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre qui a fait plier Blaise Compaoré, voilà une transition qui devrait s’achève sans trop de couacs, si chacun reste dans son rôle et surtout met beaucoup d’eau dans son vin.

Une fin de transition dans les délais et des élections apaisées, ce serait à l’honneur de tous les acteurs politiques burkinabè, surtout ceux qui auront choisi de ne pas brandir à la hache de guerre. Et surtout des partisans du président déchu qui, malgré des capacités de mobilisation assez importantes, ont préféré mettre l’intérêt supérieur de la nation au-dessus de leurs intérêts immédiats.

Une fois encore, le Burkina Faso, si tout va bien devrait se jouer des «prophètes de malheur» qui voyaient déjà les acquis de ce pays partir en flammes à cause de l’exclusion des consultations électorales à venir, de certains acteurs politiques, notamment ceux de l’ex-majorité.

Si on reste dans le même schéma de comportement de paix, il s’agit d’une leçon de républicanisme, mais aussi de patriotisme aux autres pays du continent où pour un oui ou pour un non, on arme des groupes et on sème le chaos et la désolation. C’est un bel exemple de fair-play politique qui mérite de servir d’exemple pour toute l’Afrique.
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