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Ouverture du Sommet extraordinaire de la CEDEAO à Dakar en présence d’une dizaine de chefs d’Etat
Publié le lundi 14 septembre 2015  |  Présidence du Faso
Sommet
© Autre presse
Sommet extraordinaire de la CEDEAO à Dakar
Dakar, le 12 septembre 2015. Un Sommet extraordinaire de Communauté Économique des États de l`Afrique de l`Ouest s`est tenu Dakar. Huit chefs d`État étaient du rendez-vous pour parler de la sécurité.




Une dizaine de chefs d’Etat et de gouvernement dont le Président de la Transition, Président du Faso, Monsieur Michel KAFANDO ont pris part ce 12 septembre 2015, à Dakar, à l’ouverture du Sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Deux allocutions ont marqué cette cérémonie officielle d’ouverture : celle du Président en exercice de l’organisation, le Président du Sénégal, Monsieur Macky SALL et le discours du président de la Commission de la CEDEAO, Monsieur Kadré Désiré OUEDRAOGO.

Les deux personnalités ont insisté sur deux points dans leurs interventions : la situation sécuritaire et politique dans la sous-région ouest africaine avec l’organisation des élections dans trois pays en octobre 2015 : le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et la Guinée.

Pour Monsieur Macky SALL, Président en exercice, la CEDEAO, parallèlement à son programme d’intégration économique, « continue d’assumer convenablement son devoir d’assurer la paix et d’assister l’organisation d’élections paisibles dans son espace ». C’est la raison d’être même de la CEDEAO a ajouté Macky SALL, ceci en rapport avec son protocole relatif à « la démocratie et à la bonne gouvernance, au mécanisme de prévention et de gestion des conflits et au maintien de la paix et de la sécurité ».

Mais, reconnait le président en exercice, « des défis majeurs s’imposent toujours à la sous-région, notamment la lutte contre le terrorisme, la bonne conduite des processus électoraux, etc. ».

Les dirigeants réunis à ce sommet ont émis le vœu que les élections d’octobre prochain soient transparentes, crédibles avec des résultats acceptés par tous.

Sur la crise politique apparue au sommet de l’Etat en Guinée-Bissau, les chefs d’Etat et de gouvernement ont invité les différentes parties à trouver très rapidement une solution durable. Ils ont aussi apporté leur soutien au Mali, au Niger, au Nigeria, au Tchad et au Cameroun dans leur lutte contre le terrorisme.

Le sommet extraordinaire de Dakar a une fois de plus permis aux premiers responsables politiques de la CEDEAO de réaffirmer leur ferme volonté d’œuvrer à renforcer l’enracinement de la démocratie dans l’espace communautaire et de réunir les conditions nécessaires pour parvenir à une paix durable dans ses Etats membres.
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