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Le Quotidien N° 734 du 13/4/2013

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Chantiers de construction et de bitumage de routes et de voiries - Le ministre Jean Bertin Ouédraogo apprécie l’état d’avancement des travaux
Publié le lundi 15 avril 2013   |  Le Quotidien


Ministre
© Sidwaya
Ministre des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports, Jean Bertin Ouédraogo


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Construction et bitumage de la route Ziniaré-Zitenga, des bretelles de Saaba et de Koubri, des voiries parallèles à l’avenue Babangida. Ce sont là, les chantiers visités par le ministre des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports, Jean Bertin Ouédraogo, le 12 avril 2013. Accompagné des services techniques de son département ministériel et des autorités administratives et communales des localités visitées, le ministre Jean Bertin Ouédraogo est allé s’imprégner de l’état d’avancement des travaux de ces chantiers qui s’inscrivent dans la dynamique de la politique nationale de désenclavement et de désengorgement des provinces et des villes du pays.  Le constat qui se dégage à l’issue de cette tournée est que l’évolution de ces chantiers est positive, même si par endroits quelques difficultés ont été notées. Des difficultés auxquelles le ministre des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports a indiqué des solutions.
Le premier chantier visité par le ministre des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports, Jean Bertin Ouédraogo, accompagné du gouverneur du Plateau central, Corneille Compaoré, est celui de la construction et du bitumage du tronçon de la route départementale numéro 40 qui se situe entre Boutenga et Zitenga. Ce tronçon qui s’inscrit dans le projet global de construction et de bitumage de la route Ziniaré-Zitenga est long de 13, 250 km. Sur cette longueur, il s’agira entre autres, pour le groupement d’entreprise Kanozoé Frères/Golex construction /EKS, en charge des travaux, de construire et de bitumer en 1X2 voies de routes revêtues en enduit superficiel bicouche, d’assainir en longitudinal et en transversal par la construction de caniveaux en agglomération et de fossés hors agglomération, d’aménager un carrefour à Zitenga et d’aménager un passage à niveau au croisement de la ligne du chemin de fer. Il s’agira également de réaliser des aménagements connexes comme des aires d’activités diverses, des voies d’accès au CSPS de Koassanga, village situé à 6 km de Ziniairé. Et il est donné à l’entreprise un délai de 8 mois pour terminer ces travaux qui ont un coût global de 4 milliards 999 millions 854 mille 123 F CFA. A la date du 12 avril 2013, le taux d’exécution des travaux était de 30%, avec un délai consommé à 50%. Selon le ministre Jean Bertin Ouédraogo, l’entreprise a certes accusé un léger retard au début du chantier, mais elle a mis les bouchés doubles en renforçant ses capacités organisationnelles, en renforçant son personnel et son matériel. Toute chose qui, selon lui, a permis de rattraper les retards. D’où le besoin pour Jean Bertin Ouédraogo d’apprécier positivement la qualité du travail. « Nous les avons encouragés à aller de l’avant, parce que le rythme et la cadence actuels devraient permettre à l’entreprise, à terme, de respecter les délais contractuels », a-t-il reconnu.
Après Ziniaré, le cap a été mis sur la commune rurale de Saaba où se déroulent les travaux de construction et de bitumage de la Route départementale (RD) numéro 152. Cette route va de la RN 4 au PK 05, au secteur 28 de Ouagadougou, à la sortie de la ville de Saaba, au pied de la digue du barrage de ladite ville. Le coût de ce projet dont les travaux sont assurés par Société Suzy construction, s’élève à 3 milliards 11millions 920 mille 787 F CFA. D’un délai d’exécution fixé à 7 mois, les travaux concernent aussi les bretelles d’accès au CSPS de Saaba et à l’université Saint Thomas d’Aquin. Long de 8,2 km, la route connait de nos jours un taux d’avancement des travaux de 20%, avec un délai consommé à 20%. Dans l’ensemble, le chantier est bien, a dit le ministre Jean Bertin Ouédraogo qui estime par ailleurs que l’entreprise a une très bonne organisation et une très bonne capacité de travail. Toutefois, a-t-il souhaité, « étant donné qu’il est possible d’enregistrer une forte pluie les jours à venir, ce qui pourrait nous compliquer la situation si nous enregistrons des inondations dans les concessions, nous avons exhorté l’entreprise et la mission de contrôle à accélérer la finalisation du projet d’exécution et du démarrage des travaux d’assainissement pour parer évidemment à toute éventualité ».
Le troisième point de chute du ministre Jean Bertin Ouédraogo et sa délégation a été la ville de Ouagadougou où ils ont constaté l’état d’avancement des travaux d’aménagement et de bitumage des voiries parallèles à l’avenue Babanguida. Ce projet qui s’inscrit dans une dynamique de désengorger la ville de Ouagadougou a un coût de 1 milliard 103 millions 290 mille 883 F CFA et son délai d’exécution est fixé à 6 mois. Démarrés le 25 octobre 2012, les travaux ont un taux d’exécution, à la date du 12 avril 2013, de 5%, avec un délai consommé de 41,67%. Et c’est le groupement OK/EKS/AC qui a en charge l’exécution des travaux. Pour l’instant, l’entreprise se veut rassurante quant à la bonne exécution du projet, même si quelques difficultés ont été rencontrées. « Pour l’instant, on peut dire que tout se passe bien. On n’est pas trop en retard, mais on est un peu inquiet parce qu’il y a un certain nombre de réseaux (eau, électricité, téléphone) que nous devons déplacer avant d’intervenir. Donc, c’est cela qui nous met en retard. Mais des solutions sont en train d’être trouvées. Quand il va commencer à pleuvoir, il va falloir être très vigilant pour que l’eau n’envahisse pas les cours des riverains », a souligné Tiraogo Hervé Ouédraogo, directeur général de AGEIM ingénieurs conseils.
Même si le ministre des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports est satisfait du niveau d’engagement et de professionnalisme de l’entreprise, il déplore toutefois les difficultés rencontrées sur le chantier, notamment en ce qui concerne le déplacement des réseaux. « Comme disposition, nous avons demandé à la mission de contrôle de nous adresser de manière formelle une correspondance afin que nous convoquions l’ensemble de ces concessionnaires à savoir, l’ONEA, l’ONATEL et la SONABEL, pour une séance de travail afin d’harmoniser nos points de vue et voir dans quelle mesure nous pourrons véritablement solliciter leur contribution pour nous permettre donc d’avancer dans la gestion de ce chantier », a indiqué Jean Bertin Ouédraogo. Sur les éventuels désagréments que les travaux pourraient occasionner chez les riverains, tout en faisant l’état des lieux, le ministre a fait cette proposition : « Dès que l’entreprise a commencé à travailler, il y a eu des tuyaux qui sont percés et qui ont occasionné des inondations. Il y a eu aussi des coupures d’eaux pour les riverains. Ce qui a créé des mécontentements chez ceux-ci. Ce que nous faisons, c’est de mettre en place des cadres de concertation sur chaque chantier, impliquant les riverains qui sont bénéficiaires des investissements, mais impliquant également tous les acteurs qui doivent concourir à la bonne exécution du chantier. Nous allons réactiver ce mécanisme pour inviter les uns et les autres à porter leur contribution pour que nous puissions sortir des difficultés rencontrées sur ces chantiers. Nous avons invité les entreprises, l’administration en charge des entreprises et les missions de contrôle à mettre en place un cadre de concertation avec les riverains ».
Le dernier chantier visité par le ministre des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports, se trouve dans la commune rurale de Koubri où les travaux de construction et de bitumage d’une bretelle d’accès à la laiterie de Koubri sont presque terminés. En effet, il s’est agi de la construction et du bitumage de la voie de desserte à la laiterie du Monastère de Koubri, long de 7, 264 km, à partir de la route nationale numéro 5 et d’une bretelle de 2, 046 kilomètres permettant d’accéder aux unités industrielles (SOFAB, SOPROLAIT). En plus, il a été réalisé le bitumage des voiries intérieures des deux sites des unités industrielles constituées de 1,337 km de voies en bicouche. Assuré par le groupement Kanozoé et frères et SONAF, le projet à un coût de 3 milliards 81 millions 952 mille 78 F CFA avec un délai d’exécution de 7 mois. De nos jours, l’état d’avancement des travaux est de 97,08%, avec un délai consommé à 100%. La réception provisoire de ce projet est intervenue le 5 avril dernier. Pour la réception définitive, il faut attendre que la signalisation horizontale soit faite. En effet, explique l’attributaire du projet, « il faut que la route soit circulée et que le rejet se fasse avant d’appliquer la peinture ». C’est dire donc qu’à ce niveau, les travaux sont presque finis. D’ailleurs, l’entreprise a confié qu’elle exécutera la peinture pendant la période de garantie. Et au ministre Jean Bertin Ouédraogo de se réjouir : « Véritablement, nous sommes satisfaits, en ce sens que d’une manière générale, les travaux se sont exécutés conformément au cahier de prescription technique. Mais aussi, ils se sont exécutés dans le respect des délais et des budgets. Nous avons eu également la confirmation du laboratoire quant à la qualité et à la durabilité des investissements qui ont été réalisés et nous voulons en tout cas féliciter l’ensemble des entreprises qui ont géré ce chantier. Par ailleurs, le ministre a félicité l’ensemble des entreprises qui sont sur ces quatre chantiers visités parce que véritablement, se justifie-t-il, «  il y a une volonté de bien faire et de réussir les projets quand bien même, il y a des aléas quelque fois qui font qu’il y a des perturbations au cours de l’exécution des travaux » .


Par Yaya Issouf MIDJA

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