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Le Pays N° 5336 du 12/4/2013

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Eau et recherches au Burkina
Publié le samedi 13 avril 2013   |  Le Pays




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La recherche dans le domaine de l’eau reste faiblement développée, « malgré son rôle capital ». C’est du moins ce qui ressort du rapport sur la « situation de référence sur la sécurité en eau et la résilience au climat au Burkina Faso/ Plan d’action PNE-BF 2011-2016 ». Un rapport co-produit par André Adjépaou, ingénieur GR, chef de mission, et Samuel Dioma, socio-économiste, et rendu public en décembre dernier. Ce rapport précise qu’à l’exception de quelques travaux menés à l’université, les structures du département ministériel chargé de l’eau n’ont pas les moyens matériels et financiers nécessaires pour exécuter des études visant à mieux connaître et mobiliser les ressources en eau. Le rapport ajoute que les quelques études réalisées ne le sont qu’à la faveur de certains projets ayant un volet recherche. C’est pourquoi il préconise un plus grand soutien du Cadre permanent de concertation sur la recherche dans le domaine de l’eau et de l’assainissement (CPCR), un réseau en matière de recherches sur l’eau. Toutefois, le rapport ne manque pas de souligner que le Burkina Faso bénéficie de l’appui d’organismes internationaux ou sous-régionaux dans le domaine de la recherche sur l’eau. Ce sont, entre autres, le 2iE (Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement), Glowa-Volta, Giwa et Volta-Hycos, indique le rapport. Basé à Ouagadougou, la capitale burkinabè, l’institut 2iE forme des ingénieurs-entrepreneurs spécialisés dans les domaines de l’eau et de l’assainissement, de l’environnement, de l’énergie et de l’électricité, du génie civil, des mines et des services managériaux. Quant à Glowa-Volta, c’est « un projet de la coopération de la République fédérale d’Allemagne, menant des études dans les domaines des analyses des données hydrographiques du Bassin de la Volta depuis la période coloniale, des simulations, des modélisations sur les ressources en eau du bassin. Trois axes ont été privilégiés à savoir l’atmosphère, l’aménagement du territoire et l’utilisation des ressources en eau ». Ce projet est mis en œuvre par des institutions universitaires et de recherches allemandes, ghanéennes et burkinabè. Exécuté en trois phases (2000-2003 ; 2003-2006 et 2006-2009), il vise « à fournir une assistance scientifique afin de contribuer à une gestion durable des ressources en eau du Bassin de la Volta lorsque les circonstances changent ». Le programme se poursuit à travers le projet WASCAL en exécution dans une dizaine de pays africains.

Pour ce qui est du projet Giwa (Global International Waters Assessment), c’est un programme du domaine de l’eau, mené par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). Il a pour objectif de produire une évaluation complète et intégrée des eaux internationales. Le Projet Volta-Hycos (Volta-Hydrological Cycle Observing System), quant à lui, est une composante du Programme Whycos (World Hydrological Cycle Observing System) qui couvre plusieurs pays à travers le monde. Whycos est une initiative de l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Il a pour but d’établir un Programme d’observation du Cycle hydrologique mondial (Whycos) basé sur un réseau mondial de stations de référence (observatoires hydrologiques) avec transmission des données en temps réel ou quasi réel, si possible, par la voie des satellites météorologiques de la Veille météorologique mondiale.

Par CBS

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