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Corruption et fraude électorales au Burkina Faso
Publié le vendredi 11 septembre 2015  |  Sidwaya
Luc
© Autre presse par DR
Luc Marius Ibriga, président du Forum de citoyennes et citoyens de l’alternance (FOCAL)




L’Autorité supérieure de contrôle d’Etat (ASCE) et le Réseau national de lutte anticorruption (REN-LAC) ont organisé, le jeudi 10 septembre 2015 à Ouagadougou, une conférence de presse. Cette rencontre avec les hommes de médias a marqué le lancement d’une campagne commune de sensibilisation contre la corruption et la fraude électorales.

L’enjeu électoral au Burkina Faso est de taille. Dans cette âpre bataille, certains partis politiques n’hésiteront pas à recourir à la corruption et à la fraude pour parvenir à leurs fins. Pour éviter au Burkina Faso les risques de conflits électoraux et post-électoraux, l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat (ASCE) et le Réseau national de lutte anticorruption (REN-LAC) ont initié une campagne de sensibilisation contre la fraude et la corruption. Ils ont animé une conférence de presse le jeudi 10 septembre 2015, à Ouagadougou qui a marqué le début de ladite campagne. Selon ses initiateurs, elle consiste à interpeller les acteurs politiques à travers des émissions radiophoniques et télévisées en huit langues nationales et des affiches dans toutes les régions.

En effet, des affiches seront placardées à l’entrée des bureaux de vote à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso et véhiculeront des messages comme : «Ne vends pas ta voix, vote selon ta conscience», «Par cette campagne, nous voulons inciter au refus de la culture de la fraude et de la corruption», a affirmé le Contrôleur général d’Etat, Luc Marius Ibriga. Pour le trésorier général du REN-LAC, Mafing Kondé, un élu qui aurait investi de l’argent dans l’achat des voix d’électeurs aura pour premier souci de puiser dans les caisses publiques, au détriment de la réalisation du bien-être des citoyens.

C’est pourquoi, prenant la pleine mesure de la moralisation de la vie politique et considérant les graves conséquences des actes de corruption et de fraude électorales, il a invité les électeurs à rejeter et à dénoncer les actes en leur direction ou portés à leur connaissance. A l’occasion, la Cour des comptes a été invitée à veiller au contrôle strict de l’utilisation des ressources publiques qui seront mises à la disposition des différents candidats.


Florence W. ZONGO
Jean Philibert SOME
(Stagiaires)
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