Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Recours contre certains candidats à la présidentielle du 11 octobre
Publié le mercredi 9 septembre 2015  |  Le Quotidien
Conseil
© Autre presse par G.S
Conseil constitutionnel : le nouveau président installé dans ses fonctions
Vendredi 13 mars 2015. Ouagadougou. Salle des banquets de Ouaga 2000. Le nouveau président du Conseil constitutionnel, Kassoum Kambou, a été installé dans ses fonctions au cours d`une cérémonie solennelle de prestation de serment dirigée par le président de la transition, président du Faso, Michel Kafando. Photo : Kassoum Kambou, nouveau président du Conseil constitutionnel




« Nous sommes conscients des dates, nous allons tout faire pour ne pas fausser le jeu », Kassoum Kambou, président du Conseil constitutionnel Le Conseil constitutionnel a organisé, le mardi 8 septembre 2015, à son siège, une session d’information au profit des journalistes appelés à couvrir les élections du 11 octobre prochain. L’objectif visé est d’outiller les professionnels des médias sur les missions et les attributions telles que précisées dans la Constitution et dans la Charte de la Transition Le Burkina Faso connaitra, le 11 octobre 2015, l’une des élections présidentielle et législatives les plus ouvertes de son histoire. Dans l’optique de rendre transparents ces deux scrutins et de « façonner l’opinion », le Conseil constitutionnel a organisé une session d’information au profit des hommes et femmes de médias, le mardi 8 septembre 2015, à son siège.

« L’insurrection populaire a ouvert des espaces de liberté et d’expression qui ont prouvé la soif des Burkinabè à s’exprimer et à revendiquer leurs droits et surtout à rêver pour un Burkina tel qu’ils le souhaitent », a expliqué le président du Conseil constitutionnel, Kassoum Kambou. Pour lui, si le rôle du juge est de garantir et de protéger les droits du citoyen, celui du journaliste est de faire en sorte que le citoyen connaisse ses droits et les défende par tous les moyens légaux : « Un droit connu est un droit à moitié protégé ».

Pour ce faire, 3 communications étaient au programme de cette session d’information. La 1re avait pour thème : « Présentation du Conseil constitutionnel : attributions et missions », la 2e : « Le rôle et les attributions du Conseil constitutionnel en matière électorale : le cas de l’élection présidentielle ». La 3e portait sur le thème : « Le rôle et les attributions du Conseil constitutionnel en matière électorale : le cas des élections législatives ». Animées respectivement par Kassoum Kambou, Jean Baptiste Ouédraogo et Maria Goretti Sawadogo, les différentes communications ont permis aux hommes et femmes de médias d’en savoir davantage sur l’institution et ses missions. Il est ressorti de l’exposé du président de l’institution que les attributions du Conseil constitutionnel peuvent être regroupées en 3 catégories, à savoir la compétence juridictionnelle, la compétence en matière de contrôle des biens et des partis politiques et la compétence consultative.

Pour ce qui concerne la compétence juridictionnelle, le Conseil constitutionnel a compétence pour régler le contentieux normatif –contrôle de constitutionnalité des lois, répartition des compétences et régularité de la procédure de révision de la Constitution et de la Charte de la transition-. Concernant le scrutin présidentiel, Kassoum Kambou a relevé que le Conseil a pour mission de contrôler les opérations de vote, la réception des enveloppes contenant les documents électoraux, de régler le contentieux des opérations électorales, de proclamer les résultats définitifs et d’assurer la prestation de serment du président élu.

Au cours des échanges, il est ressorti que le traitement des recours contre certains candidats à la présidentielle se fait sans délai. « Cela veut dire que nous pouvons aller jusqu’à la veille du début de la campagne électorale ou le faire dans les 72 h. Mais, nous sommes conscients des dates. Nous allons tout faire pour ne pas fausser le jeu », a fait savoir Kassoum Kambou. Poursuivant sur cette question, il a laissé entendre que le Conseil constitutionnel est l’ultime recours en la matière , ainsi que son rôle dans la gestion du contentieux électoral.
Commentaires