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Société des mines de Bélahouro : les ex-travailleurs menacent d’organiser un sit-in de protestations
Publié le lundi 7 septembre 2015  |  Sidwaya
Licenciements
© aOuaga.com par A.O
Licenciements à la Société des mines de Belahourou : un collectif syndical exige la réintégration de 300 travailleurs
Lundi 26 janvier 2015. Ouagadougou. La Confédération nationale des travailleurs du Burkina (CNTB) et l`Unité d`action syndicale ont animé une conférence de presse pour exiger la réintégration de 300 travailleurs de la société des mines de Belahourou (SMB) S.A licenciés en décembre 2014




Le syndicat des ex-travailleurs de la Société des mines de Bélahouro (SMB-INIATA) avec l’appui de la Confédération nationale des travailleurs du Burkina (CNTB) a, au cours d’une conférence de presse, tenue le samedi, 5 septembre 2015 au siège de la CNTB à Ouagadougou, menacé d’organiser des sit-in continus de protestations devant le siège de l’entreprise à Ouagadougou si les employés licenciés n’entrent pas en possession de leurs droits au plus tard le jeudi 10 septembre 2015.

Jeudi 10 septembre 2015. C’est l’échéance que les ex-travailleurs de la Société des mines de Bélahouro (SMB-INIATA) ont donné à leur ex-employeur pour le payement de leurs droits dont le cumul s’élève, selon eux, à plus de deux milliards de FCFA pour plus de 300 employés licenciés. L’annonce a été faite au cours d’une conférence de presse, le samedi 5 septembre 2015, à Ouagadougou. Cette décision, de l’avis du délégué du personnel Saïdou Sinaré, un des employés licenciés, vient du fait que la SMB-INIATA n’a pas encore respecté la décision du Conseil arbitral de la Cour d’appel de Ouagadougou relatif à la sentence arbitrale n°001/15 du 4 mars 2015. Cette décision « donne acte à la SMB de ce qu’elle consent au paiement majoré des jours fériés, le pointage de l’horaire journalier à douze heures avec une pause effective d’une heure ». Pour l’exécution de ladite décision, les ex-travailleurs disent avoir saisi un huissier de justice qui a signifié à la société incriminée, un certain nombre d’actes tels qu’une signification-commandement notifiée le 6 mai 2015. « La sentence a été rendue il y a de cela six mois déjà. Jusque-là, la société ne s’est pas encore exécutée. Et pour justifier son inaction, elle explique qu’elle aurait adressé une correspondance au ministre de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale pour marquer son refus d’exécuter la décision dans la perspective d’un pourvoi en cassation. Toute chose qui s’est révélée faux puisque nous avons en notre possession un certificat de non pourvoi en cassation relatif à notre dossier daté du 12 juin 2015 », a expliqué Sinaré Saïdou. C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, ils ont tenu à prendre à témoin l’opinion nationale et internationale sur la mauvaise foi de la société minière et des actions qu’ils comptent entreprendre si les choses ne changent pas les jours à venir. Quelle sera la contribution de la CNTB dans le dossier des ex-travailleurs ? A cette préoccupation des journalistes, un des représentants de la confédération, Marcel Zanté, a indiqué que sa structure va mettre sur la table de discussions le dossier lors des rencontres gouvernement –syndicats. Il a tenu a précisé que la CNTB suit de près le dossier depuis le début de la crise.
La crise a débuté le 4 décembre au sein de la Société des mines de Bélahouro. Chose qui a valu la suspension temporaire des activités sur le site. Les employés ont observé une grève pour exiger, entre autres, la satisfaction de leur plateforme revendicative et le départ sans condition de deux membres de la direction que sont Raphaël Ouédraogo et Saïdou Idé. Les négociations entre le personnel et l’administration n’ayant pas abouti, l’entreprise a procédé au licenciement de plus de 300 employés.


Somborigna Djélika DRABO
Fanta KANDO
(stagiaire)
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