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Concours fonction publique burkinabè : des candidats exigent la reprise des épreuves
Publié le vendredi 4 septembre 2015  |  Agence de Presse Africaine
C`est
© aOuaga.com par A.O
C`est au Collège protestant de Ouaga que la session 2015 du baccalauréat a été officiellement le lancée, le 18 juin 2015, dans la capitale burkinabè




Ouagadougou (Burkina Faso) - Des candidats aux concours d’entrée à la fonction publique burkinabè, session 2015, ont fait part à APA qu’ils exigeaient la reprise de certains de ces concours qui ont été entachés de fraude.

Très déterminés, ces candidats qui se sont constitués en comité multiplient les initiatives pour se faire entendre. Après une conférence de presse, le week-end dernier, ces jeunes ont organisé une Assemblée générale (AG), mercredi à Ouagadougou.

Ils comptent, les prochains jours, entreprendre d'autres actions de protestation parmi lesquelles un sit-in prévu mardi 8 prochain au ministère de la Fonction publique.

Le but de toutes ces actions est d'exiger la reprise de tous les concours entachés de fraudes. Pour le porte-parole du comité, Hermann Moussa Concobo, il y a eu violation du principe de l'égalité des chances des candidats lors des concours de 2015.

Pour Concobo et ses camarades, il est important dans l'optique d'être en phase avec le contexte national et l'insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, de s'inscrire dans l'esprit de la bonne gouvernance qui est prônée.

Les membres du comité disent avoir entrepris des démarches auprès du ministère concerné mais ce dernier s'en tient à la conclusion que comme la fraude a été circonscrite, il n'y a pas lieu de reprendre les concours.

Ce que rejettent les protestataires, au motif que ‘'dès qu'il y a fraude, on ne peut pas dire qu'on maîtrise ou qu'on peut circonscrire cette fraude''.

Les concours concernés par la fraude sont ceux de la Santé, de l'Ecole nationale des régies financières (ENAREF), de la Douane et des conseillers des affaires économiques.

Actuellement, une cinquantaine de mis en cause ont été interpellés. Certains de ces présumés coupables ou complices ont été déférés à la Maison d'arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO), en attendant d'être jugés.

ALK/cat
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