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Sidwaya N° 7393 du 10/4/2013

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Lutte contre le blanchiment de capitaux et le terrorisme : les pays sahéliens peaufinent leurs stratégies
Publié le jeudi 11 avril 2013   |  Sidwaya




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L’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONODC) organise, du 9 au 11 avril 2013 à Ouagadougou, un atelier de formation sur la coopération internationale en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Le ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité, Jérôme Bougouma, a lancé les travaux qui visent à renforcer les capacités des acteurs engagés dans le combat contre ces fléaux.

Renforcer la lutte contre le blanchiment de capitaux et la coopération internationale dans toutes les enquêtes liées à la criminalité internationale, tels sont, entre autres, les objectifs de l’atelier sur le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme qui se tient du 9 au 11avril 2013 à Ouagadougou. Ainsi, les acteurs impliqués dans la lutte contre ces fléaux vont être outillés pour jouer leurs rôles de manière efficace. Il s’agit notamment de représentants de la police nationale, de la gendarmerie nationale, de la douane, de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat, de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF), etc. Organisé par l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONODC), cet atelier s’inscrit dans un programme visant l’appui aux Etats dans le renforcement de leurs capacités de lutte contre tous les trafics : drogue, armes à feu, piraterie, corruption, terrorisme,... et le blanchiment de capitaux qu’ils génèrent.
A entendre le représentant de cette organisation, Ludovic D’Hooré, il a été fait appel aux « aux expertises nationale et internationale notamment INTERPOL pour approfondir les réflexions et partager les initiatives dans le domaine de la criminalité ». Pour lui, les 31 participants venus des quatre pays de la zone du Sahel à savoir le Mali, le Niger, la Mauritanie et le Burkina Faso auront l’occasion de connaître les outils et stratégies adaptés pour contrer les actions des terroristes et autres criminels. Même son de cloche du ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité, Jérôme Bougouma, qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux. Celui-ci a fait remarquer que l’atelier vise à l’atteinte des objectifs du programme national intégré de lutte contre les trafics illicites et la criminalité organisée adopté en conseil des ministres le 26 novembre 2012. « Face à l’émergence de nouveaux tendances et modes opératoires des criminels, de plus en plus sophistiqués et organisés, il convient d’adapter les stratégies de riposte », a-t-il estimé. Un point de vue partagé par les partenaires de l’ONODC pour l’organisation de l’atelier, c’est-à- dire l’ambassade du Luxembourg au Burkina et la CENTIF. Selon le président de cette dernière structure, Robert Tondé, le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme constituent une menace grave pour l’ordre public et les valeurs républicaines. D’où la nécessité, a-t-il poursuivi, d’édicter des réglementations et de veiller à leur strict respect. Dans ce sens, le Burkina Faso a signé et ratifié plusieurs textes. La création de la CENTIF et l’exercice volontaire de l’évaluation de son dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme participent également de cette volonté du pays de se conformer aux réglementations et normes internationales et sous-régionales en matière de lutte contre ces fléaux.

Séraphine SOME/MILLOGO

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