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Art et Culture

Maquis le Festival à la cité an III : guéguerre autour de la sous-location
Publié le lundi 31 aout 2015  |  Le Quotidien




Djéliba a remarqué que la terrasse du maquis le Festival sis à la cité an III est, depuis le 13 août 2015, fermée. Le maquis-resto géré par Chantal Sorgho Nikiéma faisait le bonheur des clients qui s’y retrouvaient chaque soir qui pour déguster du poulet au dolo, qui pour découvrir le poulet au bikalga, entre autres spécialités de la maison. De ce qu’il est revenu à Djéliba, la fermeture du maquis est intervenue suite à une affaire de sous-location. Selon les informations recueillies par Djéliba, cela fait deux ans que la promotrice du restaurant Nabonswendé, plusieurs fois lauréate des concours d’art culinaire au Burkina, a sous-loué la terrasse au directeur du Festival, François Nanama à un prix mensuel de 300 000 F CFA. 15 personnes, selon certaines indiscrétions, gagnaient leur vie dans l’activité que menait la tenancière de la terrasse. Mais, le 16 juillet 2015, elle a été sommée de déguerpir les lieux par le directeur du Festival François Nanama qui a brandi une décision du Centre de gestion des cités interdisant la sous-location. Plusieurs concertations ont été menées, a appris Djéliba, pour faire entendre raison à ceux qui demandent le déguerpissement car la pauvre dame y a mis tout son cœur, son temps et son argent. En témoigne l’organisation depuis deux ans d’une kermesse de solidarité dénommée Nabonswendé pour booster la fréquentation du centre. La situation qui prévaut actuellement a même fait déplacer le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, René Bagoro, sur les lieux. Djéliba promet de suivre de près l’évolution de l’affaire.

Changements climatiques : 20 jeunes et femmes de la Gnagna formés en leadership
Djéliba a ouï dire que la Maison de la femme de Bogandé a abrité, du 17 au 18 août 2015, une session de formation de 20 femmes et jeunes en plaidoyer et en leadership. Cette formation, initiée par la Coalition nationale pour l’éducation pour tous du Burkina Faso (CN-EPT-BF), à travers son Programme intégré gouvernance éducation et changements climatiques (PIGEC), visait à outiller ces femmes et ces jeunes venus des communes de Bogandé, Coalla et Manni en leadership et en plaidoyer, afin de leur permettre de mieux contribuer au développement local et d’aider à sensibiliser les populations sur les changements climatiques. Les deux jours de travaux ont permis aux participants de cerner des notions comme celles de la représentation, de la stratégie, de la gestion et de la négociation d’une part, puis de développer en eux les qualités d’un leader telles que la capacité d’écoute et de persuasion, l’exemplarité et la transparence d’autre part.
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