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Médecine sportive : Les acteurs des clubs burkinabè de football outillés
Publié le lundi 31 aout 2015  |  Sidwaya




La Fédération burkinabè de football (FBF) a organisé le jeudi 27 août 2015, au centre technique national, une formation en médecine sportive à l’intention des responsables de la santé des joueurs dans les clubs burkinabè. Cette formation a été administrée par le docteur Francis Liliou et le médecin-commandant Romaric Toé.

«La santé n’est rien, mais rien ne vaut la santé », dit-on. La commission médicale de la FBF en a fait son cheval de bataille, la santé des joueurs. C’est sous le thème, « La santé du footballeur, une affaire de tous les acteurs » que le président de la FBF, Sita Sangaré, a donné le top de départ de la formation. Les acteurs ont travaillé, selon le médecin-commandant Romaric Toé, sur 6 points à savoir, « le contrôle anti-dopage, l’alimentation du sportif, les blessures sportifs musculaires, le dossier médical du sportif, le rôle du kinésithérapeute, la prise en charge des joueurs qui seraient victimes d’arrêt cardiaque subit ». Une vingtaine de représentants des clubs ont suivi avec beaucoup d’attention les différents modules développés.

Pour le président de la FBF, Sita Sangaré, « tout ce qui touche à la santé est primordial, car sans la santé, tous nos projets sont voués à l’échec ». Commentant le thème, le premier responsable du football burkinabè a indiqué qu’ « il nous interpelle tous sur la nécessité d’une synergie d’actions autour de la santé de nos sportifs en général, et de nos footballeurs en particulier. Certes, il est vrai que ceux qui s’occupent de la santé de nos sportifs sont des praticiens assermentés, mais la spécificité de la médecine sportive commande que chacun se recycle de façon permanente, d’où le bien-fondé de cette session ». Les responsables sanitaires des différents clubs burkinabè ne se sont pas bousculés pour suivre cette importante formation qui n’a duré qu’une seule journée. Mais tout le mal que nous pouvons souhaiter aux équipes burkinabè, c’est de ne pas vivre un jour les cas de Marc Vivien Foé et de Fabrice Muamba.


Adama SALAMBERE
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