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Burkina Faso: Exclusion de candidats au Burkina - rien à redire, selon le pouvoir
Publié le samedi 29 aout 2015  |  Fratmat.info
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© RFI par DR
Le ministre Fréderic Nikiema




Toujours selon le ministre de la Communication, tous les partis politiques concernés ont toujours la possibilité de designer de nouveaux candidats en conformité avec le nouveau code électoral : « C’est une loi donc qui règlemente un certain nombre d’actions et d’opérations en matière électorale.

Burkina Faso: Exclusion de candidats au Burkina - rien à redire, selon le pouvoir

Au Burkina Faso, les partisans de l’ancien président Blaise Compaoré menacent de boycotter tout le processus électoral et ont appelé à la désobéissance civile pour protester contre l’invalidation des candidatures de plusieurs anciens dirigeants et cadres des partis de l’ancienne majorité au pouvoir. Les responsables des partis, frappés par la l’article 166 du nouveau code électoral, qualifient cette décision de « mesure arbitraire et non conforme à la décision de la cour de justice de la Cédéao ». Dans un communiqué le gouvernement de la transition appelle tous les partis au respect de la décision du Conseil constitutionnel.

Selon gouvernement de la transition, les décisions du Conseil constitutionnel sont conformes à la décision de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). En lieu et place d’une sanction collective, les juges du Conseil se sont prononcés sur « l’inéligibilité de certains candidats sur la base de critères précis », selon Frédéric Nikiema, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement : « La Cour de justice de la Cédéao a bien indiqué qu’un Etat membre pouvait prendre une loi pour déclarer inéligibles des dirigeants qui ont contribué à des changements anticonstitutionnels dans leur pays, mais pas d’exclure de façon massive des citoyens. Donc on peut dire que le Conseil constitutionnel est resté dans l’esprit de cette réponse qui permet au Burkina de déclarer inéligibles des dirigeants du régime de Blaise Compaoré qui ont donc clairement soutenu la tentative de modification de l’article 35 de la Constitution pour permettre au président de briguer donc un troisième mandat contre l’esprit de cet article qui limitait formellement le nombre de mandats au chef de l’Etat à deux. »

Appel au respect de la loi

Toujours selon le ministre de la Communication, tous les partis politiques concernés ont toujours la possibilité de designer de nouveaux candidats en conformité avec le nouveau code électoral : « C’est une loi donc qui règlemente un certain nombre d’actions et d’opérations en matière électorale. Cette loi est conforme à la Charte de l’Union africaine sur la démocratie et la gouvernance. Elle est aussi conforme à la volonté du peuple. Il faut s’en tenir donc au respect de la loi. »

Quant à l’appel à la désobéissance civile, le gouvernement invite à la retenue conformément au Pacte de bonne conduite signé par les acteurs politiques, les médias et les organisations de la société civile.
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