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Le CSC et les médias à l’unisson pour un scrutin paisible
Publié le jeudi 27 aout 2015  |  Sidwaya
Présidentielle/législatives
© aOuaga.com par Séni Dabo
Présidentielle/législatives 2015 : les parties prenantes signent un pacte de bonne conduite
Vendredi 21 août 2015. Ouagadougou. Centre international des conférences de Ouaga 2000. Les parties prenantes des élections couplées présidentielle/législatives du 11 octobre 2015 ont signé un pacte de bonne conduite pour un scrutin apaisé. Photo : Nathalie Somé, présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC)




En prélude aux élections couplées présidentielle-législatives du 11 octobre prochain, le Conseil supérieur de la communication (CSC) engage des concertations pour une bonne couverture médiatique de l’évènement. C’est dans ce cadre que l’institution de régulation a rencontré, le 26 août 2015 à Ouagadougou, pour des échanges avec les rédacteurs en chef et les directeurs des programmes des médias.

A un peu plus de vingt jours de l’ouverture de la campagne électorale au Burkina Faso, le Conseil supérieur de la communication (CSC) et les médias accordent leur violon pour une couverture médiatique réussie du scrutin. Ce, à travers une rencontre d’échange que l’institution de régulation a organisé le 26 août 2015 à Ouagadougou avec les médias, sur le thème : «La régulation de l’information en période électorale». Il s’est agi d’une occasion pour les rédacteurs en chef et les chefs des programmes (des radios et des télévisions) des médias publics et privés, d’approfondir leurs connaissances des textes législatifs et règlementaires dans le cadre des élections couplées, et d’identifier les difficultés qu’ils pourraient rencontrer lors de la couverture médiatique du scrutin. Ainsi, un point leur a été fait sur les actions du CSC, les attitudes recommandées en période électorale, les bonnes pratiques susceptibles d’aplanir les difficultés…à travers deux panels : «Les prérogatives du CSC en matière de régulation de l’information électorale et le dispositif organisationnel des élections présidentielle et législatives de 2015» et «Les mécanismes du monitoring interne des médias en période électorale et les attentes du CSC pour une bonne gestion de la couverture médiatique des élections couplées du 11 octobre 2015». L’instance de régulation qu’est le CSC, a rappelé la présidente Nathalie Somé, a pour attributions «de fixer les règles et conditions de production, de programmation, de diffusion des émissions et des articles relatifs aux campagnes électorales par les sociétés et entreprises de presse écrite et de radiodiffusion sonore et télévisuelle d’Etat, en conformité avec les dispositions du code électoral».

De la responsabilité sociale

L’application de cette disposition, a poursuivi la présidente du CSC, a nécessité de l’institution de régulation, l’adoption de textes cardinaux tels que l’égalité d’accès aux médias publics des candidats ou partis politiques en lice et le respect du pluralisme et de l’équilibre de l’information dans les médias publics et privés. «Lesdits textes, bien que partageant la même nature réglementaire, n’ont pas tous la même portée. En effet, tandis que les uns régissent la période qui précède les élections, les autres ont pour objet de permettre au CSC de réguler le discours électoral pendant la campagne et durant tout le déroulement du processus électoral», a expliqué Nathalie Somé. A l’ouverture de la campagne dans trois semaines, les médias iront au charbon pour relayer aux Burkinabè les discours électoraux et leur faire vivre de bout en bout le processus du scrutin. Pour la présidente du CSC, Nathalie Somé, il s’agit parfois de périodes d’effervescence politique, «caractérisées par des joutes oratoires et des excès langagiers». Mais, a-t-elle plaidé, «la responsabilité sociale du journaliste l’oblige à tempérer ce discours dans le traitement de l’information» afin d’assurer la paix et la cohésion sociale. «Je n’ai pas de doute parce que nous avons une presse responsable qui ne cesse de le démontrer tous les jours, même s’il y a par moment des égarements de certains», a-t-elle indiqué, précisant que loin d’être «un gendarme», le CSC n’est qu’une institution républicaine créée pour aider les médias à être plus professionnels.

Sié Simplice HIEN
Mafati Gisèle HEMA
(Stagiaire)
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