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Burkina: le parti de Compaoré appelle à manifester contre l’exclusion de ses candidats
Publié le mercredi 26 aout 2015  |  AFP
Présidentielle/législatives
© aOuaga.com par Séni Dabo
Présidentielle/législatives 2015 : les parties prenantes signent un pacte de bonne conduite
Vendredi 21 août 2015. Ouagadougou. Centre international des conférences de Ouaga 2000. Les parties prenantes des élections couplées présidentielle/législatives du 11 octobre 2015 ont signé un pacte de bonne conduite pour un scrutin apaisé. Photo : Gilbert Noël Ouédraogo, président de l`ADF-RDA et candidat à la présidentielle




Abidjan - Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti du président burkinabè déchu Blaise Compaoré, a appelé mercredi à la "désobéissance civile" pour protester contre une décision interdisant à ses membres d'être candidats aux élections législatives d'octobre.

"Nous appelons nos militants (...) à entreprendre toute action entrant dans le cadre de la désobéissance civile", a déclaré lors d'une conférence de presse le vice-président du CDP, Achille Tapsoba.

La décision, la veille, du Conseil constitutionnel du Burkina Faso déclarant "inéligibles" 42 partisans de Compaoré, est "anticonstitutionnelle", a affirmé M. Tapsoba, sans préciser le mode de manifestation prévu.

Le CDP a qualifié "d'arbitraire" cette décision des juges constitutionnels, estimant qu'elle prédispose à des "affrontements". "Si nos membres exclus des élections ne sont pas réintégrés, nous n'allons participer à aucune élection", a-t-il averti.

Les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d'aucun recours. Cependant, les partis de l'ex-majorité ont toujours la possibilité de remplacer ces personnalités "inéligibles" par de nouveaux candidats.

Ces 42 pro-Compaoré sont visés par une loi votée en avril par l'assemblée intérimaire, mise en place après la chute de M. Compaoré, qui rend "inéligibles" les personnes ayant "soutenu un changement inconstitutionnel portant atteinte au principe de l'alternance démocratique".

Parmi eux figurent Eddie Constance Komboïgo, le patron du CDP et Me Gilbert Noël Ouédraogo, chef de l'Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA), qui s'étaient déclarés candidats à la présidentielle.

Blaise Compaoré, qui voulait changer la Constitution afin de pouvoir se représenter, a été chassé du pouvoir le 31 octobre 2014 par une insurrection populaire à l'issue de 27 ans de règne.

Un régime dit de transition, dirigé par le président Michel Kafando et le Premier ministre Isaac Zida, a été mis en place après sa chute. Il doit prendre fin avec les élections présidentielle et législatives dont le premier tour est prévu le 11 octobre.

roh/ck/mda/de
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