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Burkina: l’ex-coalition au pouvoir "doit être exclue" des élections d’octobre (Sté civile)
Publié le mercredi 26 aout 2015  |  Pressafrik
Situation
© aOuaga.com par Séni Dabo
Situation nationale : les OSC en assemblée générale nationale le 9 juillet
Lundi 6 juillet 2015. Ouagadougou. Centre nationale de presse Norbert Zongo. La coordination des organisations de la société civile (OSC) a animé une conférence de presse pour annoncer la tenue, le 9 juillet, d`une assemblée générale nationale sur la situation nationale. Photo : Me Guy Hervé Kam, porte-parole de la coordination




L’ex-coalition au pouvoir, qui a soutenu un projet de modification constitutionnel en faveur du président déchu Blaise Compaoré, "doit être exclue" des élections couplées présidentielle-législative du 11 octobre, selon le porte-parole du Mouvement "Le Balai citoyen", Me Hervé Kam.

L’ex-parti au pouvoir, le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) et ses alliés "appellent leurs militants à se mobiliser pour contester les décisions du Conseil au cas où elles ne seront pas à leur goût. (…) Une telle conception est aux antipodes de la démocratie", a estimé lundi Me Kam, sur ses réseaux sociaux.

Selon le coordonnateur du "Balai citoyen", une organisation de la société civile qui a été à la pointe de la contestation contre une cinquième candidature de M. Compaoré à la présidentielle de 2015, "toute personne qui tient une telle conception doit justement être exclue du jeu démocratique".

Dimanche, le CDP et ses alliés, ont invité le Conseil constitutionnel, qui examine les candidatures pour les élections présidentielle et législative, avant de présenter les listes des candidats, à "dire le droit en toute impartialité, équité transparence dans un esprit républicain".

Le Conseil constitutionnel, composé de "neufs sages" investis pour neuf ans, devrait dévoiler la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle samedi, selon le calendrier électoral.

Plusieurs associations politiques, notamment le Cadre de concertation des organisations de la société civile (CCNOSC), ont introduit des recours en vue d’une invalidation de 16 leaders de l’ex-majorité, candidats à la présidentielle ou à l’élection législative.

"Il y va de la bonne marche de la démocratie", selon le porte-parole du "Balai citoyen".

Les élections du 11 octobre, auxquelles seront plus de 5,5 millions de Burkinabè, devraient consacrer un nouvel exécutif, en vue de marquer le retour du pays à un ordre constitutionnel normal, depuis la démission de Blaise Compaoré, 64 ans, dans de violentes manifestations contre son pouvoir.

L’ex-coalition au pouvoir avait entrepris un processus de modification constitutionnel pour permettre à M. Compaoré de se maintenir au pouvoir après 27 ans.
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