Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Processus électoral : les jeunes défendent l’instauration d’un quota de 30% en leur faveur sur les listes
Publié le lundi 24 aout 2015  |  FasoZine
Journée
© aOuaga.com par A.O
Journée internationale de la jeunesse 2015 : Michel Kafando lance la commémoration au Burkina
Mercredi 13 août 2015. Ouagadougou. Le Président de la transition, Président du Faso, Michel Kafando, a donné le top de départ de la célébration de la Journée Internationale de la Jeunesse (JIJ) 2015 devant des jeunes venus de 21 pays africains




L’Institut Général Tiémoko Marc Garango pour la gouvernance et le développement (IGD) met en œuvre pour l’année 2015, un projet « appui à la participation et à l’influence des jeunes dans le processus de transition au Burkina Faso ». Dans ce cadre, l’institut a organisé vendredi 21 août, une conférence de presse sur le positionnement des jeunes sur les listes électorales des partis politiques et un concours de plaidoirie le samedi 22 août 2015 sur le thème : « un quota des jeunes sur les listes électorales : pour ou contre ? ».


Les jeunes constituent pour le Collectif des jeunes leaders du Burkina (CJLB), plus de la moitié de la population burkinabè. Mais ces jeunes « restent une couche marginalisée dans les processus décisionnels ». C’est pourquoi, ces jeunes, issus de plusieurs partis politiques et de la société civile, plaident pour leur participation au sein des partis politiques et du gouvernement.

Ils défendent l’instauration d’un quota de 30% sur les listes électorales en faveur des jeunes aux élections législatives et municipales. Pour Albert Nacoulma, principal animateur de cette conférence et ses camarades, il ne s’agit pas de placer les jeunes, juste pour le faire. « Les jeunes doivent être bien positionnés sur les listes électorales, y compris les listes nationales, selon le principe des listes zébrées », a déclaré Albert Nacoulma.

Et d’ajouter que 30 % de ces jeunes doivent être de sexe féminin. Pour que les jeunes relèvent les défis de la responsabilisation, il propose aussi le renforcement de leurs capacités. Les formations sur les stratégies électorales, la mobilisation des ressources, la communication politique et leadership sont autant de thèmes qui vont intéresser les jeunes politiques.

10% des postes au sein du gouvernement
Pour les postes nominatifs, les jeunes voudraient occuper 10% des postes au sein du gouvernement et des autres institutions. Pour le collectif des jeunes leaders, les quotas ne signifient pas une remise en cause du principe du mérite. « Au contraire, c’est parce que nous sommes convaincus qu’il existe dans notre pays des jeunes motivés, compétents et engagés que nous réclamons qu’il leur soit donné l’opportunité de servir la nation », fait remarquer M. Nacoulma et ses camarades.

Discuter de la problématique de la participation politique des jeunes, tel est l’objectif du CGD en initiant un concours de plaidoirie sur le quota des jeunes sur les listes électorales. A l’issu des confrontations entre quatre groupes, Abdoul Karim Saidou, chargé de programme au CGD, dit être satisfait du fait que « les jeunes sont unanimes sur la nécessité que les autorités prennent au sérieux la participation effective des jeunes dans les processus électoraux et que les jeunes doivent s’engager pour être les premiers acteurs en matière de développement et de démocratie ».

Le premier prix est revenu au groupe PYPA, qui est reparti avec une enveloppe de 100 mille FCFA, des livres et un trophée. Dans leurs argumentaires, Albert Nacoulma et ses camarades ont, avec brio, convaincu le jury présidé par Ismaël Diallo, qu’«après avoir chassé des présidents vieux, les jeunes placent encore d’autres présidents vieux ». D’où la nécessité du quota jeune pour contraindre les décideurs à prendre en compte la tranche jeune dans le choix des hommes.

Abel Azonhandé
Commentaires