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Démissionnaires de l’UNIR/PS : 50 000 000 FCFA de Eddie Komboïgo pour quitter le parti, selon le président de la FEDES
Publié le vendredi 21 aout 2015  |  Le Quotidien
Requête
© aOuaga.com par Séni Dabo
Requête contre le nouveau code électoral : la décision de la CEDEAO expliquée aux journalistes
Mercredi 15 juillet 2015. Ouagadougou. Siège du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). Les avocats du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) et alliés signataires de l`appel du 9 avril 2015 ont animé une conférence de presse sur la décision de la Cour de justice de la CEDEAO ordonnant au Burkina de lever les obstacles empêchant des membres de l`ex-majorité présidentielle de se présenter aux élections générales d`octobre prochain. Photo : Eddie Komboïgo, président du CDP




Les membres de la Fédération des étudiants et scolaire sankariste (FEDES) ont animé une conférence de presse le 20 août 2015, pour expliquer les raisons de la démission de Marc Bonogo et ses camarades. Pour eux, les démissionnaires ont été instrumentalisés par le président du CDP, Eddie Komboïgo. Pour eux, les 102 démissionnaires, tel que cela a été mentionné, il n’y a que trois qui sont reconnus par leur structure.

102 démissionnaires au sein de l’UNIR/PS. C’est l’information que faisait état la presse la semaine dernière. A travers une conférence de presse animée, le 20 août 2015 au siège de l’UNIRP/PS par la fédération des scolaires et sankaristes que son président, Issaka Ouédraogo s’est inscrit en faux par rapport à cette information. Pour lui, la FEDES était en réalité en disgrâce avec le Chef de file des démissionnaires, en la personne de Marc Bonogo en raison de son indiscipline. La FEDES, à en croire, Issaka Ouédraogo, ne reconnaît en réalité que trois personnes parmi ces démissionnaires. « Marc Bonogo est l’ex président de la fédération des étudiants et scolaires sankaristes de l’UNIR/PS qui a été contraint à la démission par ses camarades pour indiscipline. Il est aussi le président de l’Alliance des nouvelles consciences », a indiqué le conférencier. Pour lui, Marc Bonogo qui dit être le chef de file des démissionnaires a soutenu le vote des Burkinabè de l’étranger alors que la position de leur structure était aux antipodes d’une telle position. « Le troisième élément de pompe de discorde se situe dans sa contradiction péremptoire l’adoption du code électoral », a-t-il poursuivi. C’est pourquoi, il a expliqué plusieurs raisons qui lançaient déjà les bases du divorce du chef des démissionnaires avec leur parti. Mieux, le conférencier a soutenu que leur ancien camarade aurait reçu la somme de 50 000 000 FCFA de Eddie Komboïgo, en guise de récompense pour le recrutement de 1000 militants au sein des universités. Il a relevé qu’il n’a pas la preuve que Marc Bonogo a effectivement reçu cette somme. Toujours est-il, se convint-il, qu’en tant que membre de l’ANC avec son ancien camarade, cette promesse leur avait été faite. « Les 102 personnes sont celles qui auraient soumis des projets pour bénéficier des 50 000 000 FCFA », a-t-il dit. Selon lui, contrairement à ce qui a été dit, l’UNIR/PS accorde une place à la jeunesse. Marc Bonogo a bénéficié lui-même des prérogatives de leur parti. « Marc Bonogo a plusieurs fois representé la jeunesse sankariste à l’étranger, notamment au Benin et au Togo. Il a reçu une bourse d’étude sous la bannière de l’UNIR/PS qui lui offre actuellement l’opportunité de poursuivre ses études à l’institut CERCO », a-t-il ajouté. Il a mentionné que c’est par conviction qu’on est militant à l’UNIR/PS et non par duperie et par manipulation. Marc Bonogo est celui-là qui a mobilisé les jeunes pour aller nettoyer chez Eddie Komboïgo suite à l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, a-t-il entre autres, relevé comme grief reproché à leur ancien camarade avant sa démission1

Par SRK
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