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Situation de l’insécurité dans le Plateau Central : 75 attaques à mains armées enregistrées en 2014
Publié le mercredi 19 aout 2015  |  AIB
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© Autre presse par DR
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Ziniaré - La situation de l'insécurité dans la région sans être très alarmante est réelle et préoccupante dans le Plateau Central. C'est la province du Ganzourgou qui constitue la zone criminogène dans la région et la commune d'Absouya, dans la province de l'Oubritenga, constitue également une autre zone criminogène selon des sources policières.

Dans la région du Plateau Central, en matière d'insécurité, la province du Ganzourgou constitue la zone la plus criminogène avec des attaques à mains très violentes. Du fait de son enclavement et de la présence de sites d'orpaillage, dans la commune d'Absouya constitue une autre zone criminogène. Au cours de l'année 2014, il a été enregistré 75 attaques à mains armées dans la région dont 63 attaques dans la province du Ganzourgou, 08 dans le Kourwéogo et 04 dans l'Oubritenga. Ce sont 19 attaques à mains armées qui ont été enregistrées au cours du premier semestre de l'année 2015. Cependant, on n'a enregistré aucun cas de perte en vie humaine au cours de ces différentes années mais seulement des blessés. Pour, le gouverneur de la région, Abdoulaye Ouédraogo, la baisse des attaques à mains armées est due à l'intervention des forces de défense et de sécurité. Les types de biens emportés par les malfrats sont généralement les numéraires (argent), l'or sur les sites d'orpaillage, les engins à deux roues, les téléphones portables. Pour venir à bout de l'insécurité dans la région, les forces de sécurité ont initié des patrouilles sur les grands axes routiers. Selon, le Commissaire de police Maxime Tapsoba, <>. En plus des patrouilles, il est organisé des recherches d'information sur des groupes ou personnes suspects pour la prévention. Pour mener le combat contre l'insécurité dans le Plateau Central, les forces de sécurité disposent de personnels et de moyens logistiques avec une dotation en carburant. Cependant, le Commissaire Tapsoba, reconnait qu'il y a des difficultés dans l'exécution de leurs missions.

Pour assurer ces différentes missions de patrouille, d'interpellation, d'escorte, de constat, la police nationale de Ziniaré ne dispose que d'un seul véhicule. Aussi, la dotation en carburant pour ces différentes missions est insuffisante. Pour ce faire, le gouverneur interpelle les opérateurs économiques à apporter leur soutien aux forces de sécurité car l'Etat déploie de gros efforts mais les défis sont nombreux. <> a-t-il illustré. Le faible maillage sécuritaire de la région, l'insuffisance de collaboration avec la population constitue des entraves à la lutte contre l'insécurité dans le Plateau Central. Dans ce contexte, il est nécessaire de revoir le maillage sécuritaire de la région car par exemple, dans l'Oubritenga, il n' y a que des services de sécurité qu'à Ziniaré et à Dapélogo. Sur ce plan, le gouverneur de la région a annoncé l'ouverture prochaine d'une brigade de gendarmerie dans la commune d'Absouya et les négociations se poursuivent pour le maillage sécuritaire de la région. Il faut également sensibiliser la population pour leur implication effective dans la lutte contre l'insécurité. L'adoption de la police de proximité était une bonne chose mais malheureusement le concept a été mal compris. Ce qui a créé des dérapages au sein de certaines organisations locales. Pour ce faire, le Commissaire Maxime Tapsoba, Commissaire central adjoint de la police de Ziniaré,a invité les populations à travailler avec les forces de sécurité en dénonçant les cas suspects et à s'informer sur les conditions de créations et les attributions des comités locaux de sécurité. Il reconnaît que dans le cadre de la lutte contre l'insécurité, l'Etat a consentis des efforts mais beaucoup reste à faire pour le maillage sécuritaire.

Abdias Cyprien SAWADOGO
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