Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Conseil National de la Transition: les députés examinent l’avant-projet de loi d’accès à l’information
Publié le mercredi 19 aout 2015  |  AIB
Situation
© aOuaga.com par Séni Dabo
Situation de la nation : le Burkina en 2014 vu par le Premier ministre
Vendredi 12 juin 2015. Ouagadougou. Conseil national de la transition (CNT). Le Premier ministre Yacouba Isaac Zida a prononcé son tout premier discours sur la situation de la nation (DSN) devant les députés de la transition




Léo - Le Conseil national de la Transition avec l’appui de l’ONG DIACKONIA a organisé, les 10 et 11 aoûts 2015 à Léo dans la province de la Sissili, un atelier sur la loi d’accès à l’information.

Cet atelier a réuni les députés membres de la commission affaires institutionnelles de la gouvernance et des droit humains et de la commission finance et du budget. L’objectif étant d’examiner article par article l’avant projet de loi d’accès à l’information pour réussir leur mission, les députés ont fait appel à l’éminent professeur, Abdoul Karim Sango. Dans son exposé introductif il a fait ressortir les enjeux, défis, contenus et contraintes de mise en œuvre de la loi. Le texte est organisé autour de 09 chapitres et 100 articles. Selon le professeur SANGO, dans un système démocratique le citoyen doit être suffisamment informé afin de pouvoir opérer un choix même si beaucoup de pays ont admis le principe que les citoyens ont droit à l’information et à la documentation. Le droit à l’information ne concerne pas que les journalistes seulement, mais de tout citoyen quelque soit sa nationalité, sa race et son ethnie. L’adoption de cette loi va combler un vide juridique a-t-il souligné. «Si le texte est adopté, l’administration sera obligée d’être beaucoup transparente, il donnera plus de pouvoir aux citoyens et permettra aux journalistes de traiter l’information de la manière, la plus professionnelle et renforcera le dispositif juridique» a-t-il rassuré. L’examen du texte dans les travaux de groupes ont permis aux députésentre autres de discuter de l’organe chargé de veiller à la mise en œuvre de la loi d’accès à l’information, définir la nature des informations et des documents non communicables, les voies de recours et enfin les sanctions.

Pour le président de la commission des affaires institutionnelles et des droits humains Yumanli Lompo, les députés ont convenu qu’il faut approcher les points de vue et s’entendre sur une décision à prendre. Il a également signifié que si cette loi, venait à être adopté au cours de cette transition ce serait un moment fort des actes que le CNT aura posé. Pour Losséni CISSE la dépénalisation des délits de presse, s’il est adopté ne veut pas dire que le journaliste est totalement irresponsable de tout leur acte, mais doit être condamné à des peines d’amendes s’il est poursuivi pour atteinte à la vie privée d’autrui. «Mais si les amendes sont trop élevées et que les entreprises de presse ne peuvent pas payer, c’est comme si on avait donné avec la main droite la liberté de presse et la retirer avec la main gauche. Il serait donc judicieux que les acteurs arrivent à harmoniser leur vue dans ce sens et trouver un juste milieu» a-t-il souhaité.

OLIVIER ALEXANDRE NIGNAN
Commentaires