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Sidwaya N° 7393 du 10/4/2013

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Gestion durable des terres au Burkina Faso : un plan de formation au profit des personnes-ressources
Publié le mercredi 10 avril 2013   |  Sidwaya


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© Sidwaya par DR
Gestion durable des terres au Burkina Faso : Atelier sur un plan de formation au profit des personnes-ressources


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Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme national de partenariat pour la gestion durable des terres (CPP) en son volet coordination nationale, un plan de formation a été validé à l’endroit des personnes-ressources au cours d’un atelier les 4 et 5 avril 2013 à Ouagadougou.

Les acteurs œuvrant dans le domaine du foncier au Burkina Faso verront bientôt leurs capacités renforcés. C’est dans ce sens qu’une étude sur l’élaboration d’un plan de formation en matière de gestion durable des terres et de règlement des conflits liés au foncier a été commanditée par le Programme national de partenariat pour la Gestion durable des terres (CPP) et dont la validation du rapport est intervenue les 4 et 5 avril 2013 à Ouagadougou au cours d’un atelier. Cette étude a permis entre autres selon le secrétaire général du ministère, Sambou Coulibaly, de caractériser la typologie des groupes-cibles, d’identifier et de répertorier les besoins de formation par thème et catégorie d’acteurs, de formuler des recommandations et des mesures d’accompagnement… Outre les membres des cadres de concertation directement impliqués dans la Gestion durable des terres (GDT), le présent plan de formation va concerner des personnes issues d’organisations de la société civile ainsi que des collectivités territoriales. Il participe ainsi au regard des résultats attendus du sous-programme coordination nationale, de la création ou promotion d’un environnement institutionnel et politique favorable et à l’affermissement d’une prise de conscience sur l’importance de la gestion harmonieuse et équitable des terres. Sambou Coulibaly a donc exhorté les participants à apporter les amendements nécessaires pour enrichir le document final qui est d’une importance majeure, compte tenu de la situation peu reluisante des sols au Burkina. « Nous enregistrons une dégradation de 34% des terres, soit plus de 9 000 000 ha avec des niveaux de progression ayant passé de 105 000 ha/an ces trois dernières décennies, à environ 350 000ha/an de nos jours », a confié le SG.

60% des recettes d’exportation du pays

Convaincu que la terre constitue l’un des principaux capitaux de survie des populations et du développement des pays au sud du Sahara, M. Coulibaly a salué la clairvoyance du Burkina Faso pour l’adoption et la mise en œuvre du CPP dont le but est de combattre la dégradation des terres et la pauvreté au Faso. En effet, estime le SG, 85% des populations au Burkina vivent au dépend des terres à travers les productions agro-sylvo-pastorales. Elles constituent aux dires de celui-ci, les principales sources d’emploi et de revenus de ces populations et génèrent plus de 60% des recettes d’exportation du pays. Et c’est en cela a-t- il dit que le CCP est un instrument opérationnel pour mettre en œuvre le Programme national du secteur rural (PNSR). Structuré en cinq sous-programmes dont le présent (Coordination nationale), le Programme national de partenariat pour la gestion durable des terres a été voulu par les autorités burkinabè en vue de répondre aux défis environnementaux, particulièrement ceux liés au foncier.

Voro KORAHIRE

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