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Fabrication de savon de toilettes : Aïcha Samandoulgou a la beauté au bout des doigts
Publié le mardi 18 aout 2015  |  AIB




Jeune entrepreneure, Aïcha Samandoulgou exerce dans la fabrication de savon de toilette et du savon liquide, activité qu’elle exerce depuis 2012, qu’elle a apprise avec une femme de nationalité togolaise. Nous l’avons rencontré à son domicile au secteur n°1 de Tenkodogo, entouré de quelques membres de sa famille.

La fabrication de savon en boule et en liquide à base de l’argile verte, de l’argile rouge et d’autres plantes, notamment le savon de toilette, de lessive et de bien d’autres produits de beauté à base du beurre de karité et de l’huile de coco, est l’activité à laquelle Aïcha Samandoulgou s’adonne depuis 2012. Les produits issus de l’activité sont; le savon médical, savon de toilette, savon de lessive, savon pousse cheveux, déodorant, alloés et de l’argile qui soigne. Une activité dont elle soutien être la première à l’exercer à Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-Est. Elle dit obtenir cette matière première à savoir l’argile verte et de l’argile rouge utilisée dans la fabrication du savon en forme rectangulaire et en liquide à Lomé au Togo. Avant d’en arriver au produit final, plusieurs étapes sont à suivre. Il s’agit de la sélection de certains produits utilisés tels que le colorant, le parfum, le sel, etc., du mélange, du malaxage, du parfumage, du séchage, qui permet d’obtenir au bout du processus, le résultat voulu. Tout est aussi en fonction de ce que l’on veut comme résultat. Elle affirme également commencer la fabrication de ce savon sur fonds propres, avant de voir le Fonds d’appui aux initiatives des jeunes (FAIJ) pour voler à son secours. Informer de l’existence du Fonds d’appui aux initiatives des jeunes, qui soutien et accompagne les jeunes qui souhaitent créer leurs propres micro entreprises, Aïcha Samandoulgou décide d’aller vers les responsables dans le but de bénéficier aussi du soutien de la structure. «Moi aussi j’ai constitué mon dossier que j’ai déposé et qui a été retenu car, jugé prometteuse et génératrice de revenus. J’ai ensuite suivi avec d’autres jeunes promoteurs une formation dans chaque domaine d’activités retenues. A la fin de la formation, j’ai bénéficié d’un prêt de 400000 francs CFA, que j’ai travaillé à rembourser à raison de 12000 francs CFA par mois», nous confie-t-elle. Cette activité me permet de m’épanouir et de subvenir à mes petits besoins. Quelles sont les difficultés que rencontre la jeune promotrice? «Mes difficultés sont entre autres le manque de matériel de travail. Pendant la saison pluvieuse, l’argile devient rare sur le marché. Avec le FAIJ, j’ai pu acquérir un certain nombre d’outils notamment une table de coupe et des ustensiles qui me permettent d’augmenter mon rendement. Seulement que le travail est lent. Je suis aidé dans cette activité par ma maman et deux de mes frères», a répondu Aïcha Samandoulgou. Comment se fait l’écoulement des produitsfinis? «Tout est stocké dans une petite maisonnette transformée en boutique dans la cour familiale. Le circuit d’écoulement du savon est diversifié. Les clients ou si vous voulez les revendeurs viennent de diverses localités à savoir Ouagadougou, Dédougou, Koudougou, Ouargaye, Zabré, et sont la plus part des grossistes. Après la vente, ces revendeurs enlèvent leurs bénéfices, et me renvoie mon argent selon le prix de vente sur lequel nous nous sommes entendus», a-t-elle indiqué. Est-ce que votre activité marche ? Aïcha Samandoulgou répond avec assurance. «Je ne me plains pas en tout cas! Si je parviens à écouler tout ce que j’ai fabriqué, je gagne entre 50000 francs CFA et 100000 francs CFA par mois de bénéfice pour un sac de savon vendu. Je pense que pour une petite activité comme celle-là, c’est une bonne affaire».

Bougnan NAON
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