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Des écologistes recommandent un suivi rigoureux de la muraille verte
Publié le mardi 18 aout 2015  |  Sidwaya
Présidentielle
© aOuaga.com par Séni Dabo
Présidentielle 2015 : Ram Ouédraogo investi candidat des écologistes du Burkina
Dimanche 19 juillet 2015. Ouagadougou. Palais de la jeunesse et de la culture Jean-Pierre Guingané. Les militants du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF) ont investit le président du parti, Ram Ouédraogo, comme candidat à l`élection présidentielle du 11 octobre 2015




L’une des recommandations des participants à la conférence initiée du 13 au 16 août 2015 à Ouagadougou par la Fédération des verts du Burkina en collaboration avec la Fédération des partis écologistes et verts, région Afrique de l’Ouest (FePEV-RAO) a été le suivi rigoureux de la grande muraille verte. En effet, les pays saharo-sahéliens sont confrontés depuis plusieurs décennies, à un déficit pluviométrique récurrent, combiné aux facteurs anthropiques, qui se sont traduits par la dégradation des ressources naturelles et une baisse des productions agro-sylvo-pastorales. Cette situation a entraîné la désertion de des zones arides et semi-arides par les populations. C’est dans la perspective de juguler les nombreuses contraintes qu’est née l’idée de partenariat africain traduite sous le vocable « grande muraille verte ». Ce concept a beaucoup évolué depuis l’idée initiale qui était axée sur la plantation d’arbres au sens strict pour s’étendre progressivement à une approche visant l’adoption de pratiques de gestion durable des terres au niveau de l’ensemble des terroirs. Le but global de l’initiative de la grande muraille verte, selon les acteurs, est de renforcer la résilience des populations et des systèmes naturels de la région. Ce, grâce à une gestion rationnelle des écosystèmes, au développement durable des terres, à la protection du patrimoine rural et à l’amélioration des conditions de vie des communautés locales.


Dans cette dynamique, des partenaires techniques et financiers œuvrent pour la mise en œuvre du processus. Il s’agit particulièrement de l’Association pour la promotion de l’éducation et de la formation à l’étranger (APEFE), Wallonie Bruxelles international (WBI), la commission de l’Union africaine, l’Union européenne et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Les différents pays-membres disposent également de plans nationaux relatifs à la mise en œuvre de l’Initiative de la grande muraille verte pour le Sahara et le Sahel (IGMVSS). La concrétisation de cet projet serait un « ouf de soulagement » pour les Etats-membres. Il est donc nécessaire pour le Burkina Faso de mobiliser des ressources et des stratégies pour la mise en œuvre de ce plan au grand bonheur des populations.


Pour mémoire, c’est en 2007 que les chefs d’Etat et de gouvernement africains ont adopté l’IGMVSS dans l’optique d’affronter les effets préjudiciables d’ordre social, économique et environnemental de la dégradation des terres et de la désertification dans la région. L’initiative a débuté par l’élaboration d’une stratégie harmonisée dans le cadre d’un projet de l’Union africaine lancé en septembre 2011. Elle regroupe 13 pays partenaires tels l’Algérie, le Burkina Faso, Djibouti, l’Egypte, l’Ethiopie, la Gambie, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, le Soudan et le Tchad. D’une idée initiale d’une lignée d’arbres traversant le désert africain d’Est en Ouest, la vision de la grande muraille verte s’est peu à peu transformée en une mosaïque d’interventions destinées à relever les défis auxquels sont confrontées les populations du Sahel et du Sahara. L’initiative a pour vocation d’appuyer les efforts des communautés locales en matière de gestion et d’utilisation durable des forêts, des parcours et d’autres ressources naturelles des terres arides. Elle vise également à contribuer à l’atténuation et l’adaptation au changement climatique, ainsi qu’à améliorer la sécurité alimentaire et les moyens d’existence des peuples du Sahel et du Sahara.

- Kowoma
Marc DOH
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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