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Burkina : le Conseil constitutionnel invité à invalider des candidats de l’ex-parti au pouvoir
Publié le vendredi 14 aout 2015  |  Agence de Presse Africaine
Recours
© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
Recours contre des candidatures aux législatives : le CDP réagit
Jeudi 13 août 2015. Ouagadougou. La direction du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) a animé une conférence de presse pour dénoncer le recours introduit par des organisations de la société civile (OSC) auprès du Conseil constitutionnel contre la candidature d`anciens députés du CDP aux législatives d`octobre prochain




Des Organisations de la société civile (OSC) burkinabè ont demandé au Conseil constitutionnel d’écarter des candidats du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) des législatives d’octobre 2015, a-t-on appris vendredi auprès des médias locaux.



Réunies au sein du Cadre de concertation nationale des Organisations de la société civile (CCNOSC) ces OSC ont déposé au Conseil constitutionnel un recours en annulation contre sept (7) candidats du CDP.

Il s’agit notamment des candidats de la nationale du CDP que sont :
Tapsoba Achille Marie Joseph, Diendéré/ Diallo Fatoumata, Pooda Ollo Anicet, et Derme Salam.

A ces quatre personnes s’ajoutent, Zoma Jérôme de la liste de la province du Boulkiemdé, Komboïgo Wend-Venem Eddie Constance Hyacinthe, candidat sur la liste du Passoré et Nikièma Moussa, candidat sur la liste du Kadiogo.

Selon les OSC, ‘’les personnes ci-dessus citées ont été députés jusqu’au 30 octobre 2014 et ont été porteuses du projet de loi portant modification de l’article 37 au niveau du parlement et des preuves accablantes pèsent sur elles’’

En effet, ces OSC reprochent au président du CPD, Eddie Komboïgo et aux six autres personnes, toutes membres du Bureau politique national (BPN) du parti, d’avoir soutenu le projet de modification de constitution qui devait permettre à Blaise Compaoré de se maintenir au pouvoir.

Conformément à l’article 193 du code électoral burkinabè ‘’le recours contre l’éligibilité d’un candidat ou d’un suppléant peut être formé devant le Conseil Constitutionnel par tout citoyen dans les 72 heures suivant la publication des listes des candidats’’.

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a publié, le 12 août dernier, la listes officielles des candidats aux législatives du 11 octobre prochain.

Les premiers responsables de l’ex-parti au pouvoir ont animé, hier jeudi, à Ouagadougou, une conférence de presse pour dénoncer l’attitude du Conseil constitutionnel qui selon eux, donne l’impression d’être impartial.

ALK/of/APA
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