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L’Observateur N° 8348 du 8/4/2013

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Lutte contre la mouche de fruits : Le PAFASP pour une synergie d’actions
Publié le mardi 9 avril 2013   |  L’Observateur




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Les acteurs de la filière mangue étaient réunis les 04 et 05 avril 2013 à Bobo-Dioulasso. La concertation organisée à cette occasion a surtout permis de mettre en exergue la nécessité de l’élaboration d’un plan national de lutte contre la mouche de fruits, voire des maladies et des autres ravageurs des manguiers. Et c’est du reste l’une des principales conclusions auxquelles sont parvenus les participants à l’issue des deux jours de travaux.

La filière mangue connaît depuis quelques années un net regain de vitalité au Burkina au regard surtout de la multiplication des unités de transformation, de l’adoption de nouvelles techniques de production en quantité et en qualité, mais également de la place et du rôle de la mangue «made in Burkina» sur les marchés mondiaux. Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt, dit-on. Car de plus en plus, notre pays, considéré comme l’un des premiers producteurs de mangues en Afrique, est aujourd’hui appelé à faire face au vieillissement de ses manguiers et à la non-adoption des bonnes pratiques de traitement.

Ce qui a eu pour conséquence un fort taux d’infestation des vergers par les maladies et les ravageurs. Mais c’est bien plus la problématique mouches de fruits qui demeure la contrainte majeure, voire une menace sérieuse pour les acteurs du secteur depuis quelques années. Afin d’accompagner les producteurs de la filière à réduire le taux d’infestation des vergers de manguiers par la mouche de fruits, et par conséquent le taux de pourriture, le Programme d’appui à la filière agro-sylvo-pastorale (PAFASP), en collaboration avec l’INERA, avait entrepris des actions allant de la formation de producteurs en bonnes pratiques d’entretien des vergers…. à la mise à leur disposition de 15 000 litres de produits pour le traitement.

Et jusque-là, les initiatives développées, bien que prometteuses pour faire face à la situation, n’ont pas toujours abouti aux résultats escomptés pour la simple raison que «nous menions des actions disparates avec des informations souvent contradictoires et même des interventions discordantes sur le terrain. Chacun de son côté mène la lutte comme il peut, alors qu’il nous faut travailler à harmoniser nos actions», a déploré le président du l’Union nationale des producteurs de mangue du Burkina (UNPMB) et président de l’interprofession mangue, Paul Ouédraogo.

Organisé par le PAFASP en collaboration avec le WAAPP, l’UNPMB, la Direction de la protection des végétaux (DPV) et l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles (INERA), cet atelier avait pour objectif de dégager de façon concertée des actions de luttes contre la mouche des fruits pour une synergie d’actions. Des structures membres de la filière (UNPMB, FRUITEQ, GENABA, BURKINATURE etc.) ont été alors invitées au cours des travaux à porter à la connaissance des participants leur méthode de lutte contre les ravageurs.

Les techniques de lutte existantes et les différents produits homologués commercialisés par les firmes implantées au Burkina ont été présentés et ont fait l’objet de débats. Des conclusions de cet atelier, on retiendra surtout la volonté de l’ensemble des acteurs de parvenir à la mise en place d’un cadre de concertation national permanente afin de fédérer les énergies dans la lutte contre la mouche de fruits, mais également donner la priorité aux actions à mener au cours de l’année 2013.

Jonas Apollinaire Kaboré

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