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Recours contre des candidatures CDP: «Il faut s’inquiéter lorsque des OSC s’érigent en partis politiques»
Publié le vendredi 14 aout 2015  |  FasoZine
Requête
© aOuaga.com par Séni Dabo
Requête contre le nouveau code électoral : la décision de la CEDEAO expliquée aux journalistes
Mercredi 15 juillet 2015. Ouagadougou. Siège du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). Les avocats du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) et alliés signataires de l`appel du 9 avril 2015 ont animé une conférence de presse sur la décision de la Cour de justice de la CEDEAO ordonnant au Burkina de lever les obstacles empêchant des membres de l`ex-majorité présidentielle de se présenter aux élections générales d`octobre prochain




Face au recours introduit par un cadre de concertation d’Organisation de la société civile (OSC) contre les candidatures de 7 de ses militants, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), crie dit basta ! Le bureau politique du parti a élevé le ton ce jeudi 13 août 2015 au cours d’une conférence de presse tenue à son siège à Ouagadougou.

Des organisations de la société civile réunies au sein du Cadre de Concertation Nationale des Organisations de la Société Civile (CCNOSC) ont demandé au Conseil constitutionnel d’écarter des candidats du CDP, (ancien parti au pouvoir) des législatives d’octobre 2015. Ces OSC reprochent à Achille Tapsoba, Fatou Diendéré, Anicet Ollo Pooda ou Eddie Komboïgo, d’avoir soutenu le projet de modification de constitution qui devait permettre à Blaise Compaoré de se maintenir au pouvoir.

Le CDP (ex-parti au pouvoir), dit constater aujourd’hui que, « certains acteurs de la vie nationale du fait de leur propre agenda et n’œuvrant qu’à préserver des intérêts égoïstes, rament à contre-courant de la volonté du peuple Burkinabè qui se veut un peuple tolérant et de pardon ». C’est le constat que fait Eddie Komboïgo, président et candidat du parti à l’élection présidentielle d’octobre 2015.

Pour l’actuel patron de l’ex-parti au pouvoir, le recours du cadre de concertation contre les candidatures de 7 de ses militants, est fait « en violation de toutes les procédures légales et règlementaires ». En effet, un cadre de concertation d’OSC a déposé un recours contre la candidature pour les législatives d’octobre 2015 de certains membres du CDP dont fait parti Eddie Komboïgo.

Le président du CDP estime que ce recours est « nul et de nul effet » et qu’il ne devrait pas être reçu par le Conseil Constitutionnel selon le code électoral. En effet rappel-t-il : « aucun recours n’est admis avant la publication officielle de la liste des candidats à l’élection législative ». Les conférenciers se posent donc la question de savoir « pour qui roule le Conseil Constitutionnel ? ».

Eddie Komboïgo et les siens interpellent également tous les acteurs politiques et non politiques, les leaders d’opinion, les autorités coutumières et religieuses, les autorités en charge de la Transition, à ce que « les institutions de la république soient au service du peuple et non l’instrument d’un groupe politique pour assouvir des desseins ».

Aussi, lancent-ils un appel à la communauté internationale afin qu’ « elle fasse raison garder à certains acteurs afin qu’il ne soit trop tard ». Pour M. Komboïgo, « il faut s’inquiéter lorsque des OSC s’érigent en partis politiques en prenant d’assaut l’organe législatif ». Et de conclure que « s’il n’y a pas inclusion, il n’y aura pas élection ».

Abel Azonhandé
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