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Administration publique : un plan de modernisation en marche
Publié le mercredi 12 aout 2015  |  Le Quotidien
L`immeuble
© Autre presse par DR
L`immeuble du Ministère de la Fonction Publique,du Travail et de la Sécurité Sociale à Ouagadougou.




La campagne nationale de communication sur le plan stratégique décennal de modernisation de l’administration (2011-2020) du ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, lancée le 4 juillet 2015 à Tenkodogo, a pris fin, le mardi 4 août à Fada N’Gourma dans la région de l’Est.


Dans le souci de moderniser l’administration et de la rapprocher davantage de ses agents sur toute l’étendue du territoire national, le Secrétariat permanent de la modernisation de l’administration (SPMA), s’est engagé depuis quelques mois dans une nouvelle dynamique de bonne gouvernnance administrative à travers une stratégie de communication. Une mission d’information gouvernementale conduite par le premier responsable du département en charge de la Fonction publique du Travail et de la sécurité sociale, Augustin Loada, a séjourné dans les 12 chefs-lieux de région, du 4 juillet au 4 août 2015. Il s’est agi d’échanges directs avec les agents de la fonction publique sur le plan stratégique décennal de modernisation de l’administration et des possibilités offertes aux “fonctionnaires de brousse”, d’accdéder aux informations administratives et salariales par Internet.


Cette vaste campagne de communication et d’information en direction des fonctionnaires et contractuels de l’Etat, témoigne de la détermination du gouvernement de la Transition de jeter les bases d’une fonction publique équitable, performante et plus moderne avant de libérer les lieux pour les nouvelles autorités qui s’installeront à l’issue des élections du 11 octobre prochain. En effet, il faut constater que le ministère de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale est sous les feux des projecteurs ces derniers temps de la Transition. Le département fait l’objet de critiques acerbes et des sollicitations diverses du monde syndical concernant la gestion des carrières des fonctionnaires, des contractuels de l’Etat et le projet tant attendu de la relecture de la loi 013 de 1998, applicable aux emplois des agents publics de l’Etat. Des sources proches du ministère de la Fonction publique, cette campagne nationale de communication a atteint les objectifs visés. Elle a contribué, d’une part, à donner la parole à des milliers de fonctionnaires des différentes régions du pays qui se sont exprimés librement sur toutes leurs préoccupations professionnelles et administratives lors des échanges directs avec la délégation gouvernementale.



Et d’autre part, l’appropriation effective par les agents publics, des réformes en cours au sein du ministère de la Fonction publique et de découvrir ou redécouvrir les actions de modernisation déjà entreprises à travers les Technologies de l’information et de la communication. Au cours de cette tournée, les travailleurs publics des régions parcourues ont manifesté un intérêt particulier pour les différentes communications des experts du Secrétariat permanent de la modernisation de l’administration. On retient que la communication et les démonstrations de Lucie
Ouédraogo du Secrétariat permanent de la modernisation de l’administration sur le système d’accès en ligne auxconférence de presse, le mardi 11 août 2015, à la Maison de l’entreprise. A l’ordre du jour : La présentation de l’Union et le point de vue des commerçants membres de l’union et sympathisants sur la situation nationale.


Le développement économique et social du Burkina Faso passe par plusieurs secteurs d’activité dont le commerce. De nos jours, ce secteur s’est agrandi et est devenu un facteur clé si bien qu’il mobilise la grande partie de la population active du Burkina. Cependant, depuis les évènements du 30 et 31 octobre 2014 et le début de la transition, on constate un ralentissement des activités commerciales et du même coup un poids plus accentué de la vie chère. Toute chose qui ne favorise pas l’apaisement social. C’est dans ce sens que les petits et moyens commerçants ont décidé d’unir leur effort afin d’apporter leur pierre à la consolidation de la paix et au soutien des efforts de développement économique et social de notre chère patrie.



D’où la création de l’Union des petits et moyens commerçants du Burkina Faso (UNPMC-BF). Pour le secrétaire général Salifou Zorom, l’UNPMC-BF a pour objectif principal « De soutenir les efforts dans le développement économique et social des commerçants qui adhèrent à ses idéaux, et aussi d’améliorer le bien-être de ses membres en particulier et de la population burkinabè en général ». Selon lui, au regard de la désorganisation des commerçants dans le milieu associatif, il était nécessaire d’avoir un cadre de concertation et de sensibilisation pour conjuguer les efforts individuels ou collectifs des commerçants. Toute chose, qui de son avis, favorisera le développement économique de leurs activités et la contribution conséquentes de leurs activités dans le développement économique du pays. A cet effet, l’UNPMC s’est engagé, entre autres à « constituer un cadre propice de concertation entre les commerçants et associations des commerçants dans leur diversité. Défendre les intérêts des commerçants dans leurs activités. Réaliser des études pratiques afin d’appréhender les problèmes réels et les besoins concrets des commerçants puis concourir à leurs solutions et satisfactions. Cultiver l’esprit de solidarité entre leurs membres en particulier et tous les commerçants en général. De participer aux actions d’informations et de sensibilisation des commerçants et plus généralement des Burkinabè aux problèmes de développement, de citoyenneté et de civisme ». A cela s’ajoute son engagement à œuvrer de son mieux pour un climat des affaires plus sain et équilibré au Burkina et à initier toute opération pouvant favoriser directement ou indirectement tous les facteurs de cohésion sociale et de développement économique et social de notre chère patrie.


Pour le président de l’UNPMC-BF, Rasmané Kologo, les tensions que nous constatons entre les acteurs de la transition et les multiples autres problèmes que connaissent les populations sont loin de rassurer les Burkinabè et leurs partenaires. Pour l’occasion, il a, au nom de tous les membres de l’Union, exprimé son vœu d’une bonne fin de la transition avec la tenue dans un climat apaisé des élections transparentes et démocratiques. « Nous lançons un appel solennel à tous les fils et filles du Burkina Faso, pays des Hommes intègres, et les exhortons à la retenue et au bon sens afin que perdure la paix que nous avons toujours connue », a t- il soutenu. Tout en félicitant les commerçants pour leur sérénité malgré les multiples problèmes et revendications, il a lancé un appel à tous les commerçants à rester engagés et à s’impliquer comme il se doit dans la préservation de la paix au Faso. Car, a- t- il dit, c’est seulement dans la paix et la tranquillité que les affaires peuvent prospérer. Pour rappel, l’union compte 945 membres1


Par Judith N. SANOU
(Stagiaire)
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