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Planification familiale du post-partum : Un projet d’extension durable des services lancé
Publié le mercredi 12 aout 2015  |  Sidwaya
Prévention
© aOuaga.com par A.O
Prévention d`Ebola au Burkina : du matériel pour le FESPACO
Jeudi 26 février 2015. Ouagadougou. Le ministère de la Santé et l`Organisation mondiale de la santé (OMS) ont fait don au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) de matériel de prévention de la maladie à virus Ebola à quelques jours de l`ouverture de la 24e édition de la biennale du cinéma africain




Le ministère de la santé, en collaboration avec l’ONG « Johns Hopkins université » (Jhpiego) ont lancé le projet d’extension durable des services de Planification familiale du post-partum(PFPP), le vendredi 7 août 2015 à Ouagadougou. Ce nouveau projet vise à renforcer les actions de planification familiale jusqu’à la période du post-partum.

Malgré les efforts consentis par le gouvernement burkinabè, la santé de la mère et de l’enfant demeure préoccupante. Pour pallier ce problème, le ministère de la santé, en collaboration avec l’ONG « Johns Hopkins université » (Jhpiego) ont lancé le projet d’extension durable des services de Planification familiale du post-partum (PFPP), le vendredi 7 août 2015 à Ouagadougou. Ce nouveau projet a pour objectif de renforcer les actions de panification familiale dans la période du post-partum et de les intégrer aux programmes existants afin de donner un grand choix au couple désirant mieux prévenir la survenue de la prochaine grossesse. Le post-partum est la période allant juste à accouchement et au retour des règles. Cette extension durable de planification familiale va permettre durant 3 ans, de consolider la capacité des prestataires en technique de consultation et en offre de contraception pendant cette période. Elle va aussi assurer la formation de base des élèves sages-femmes et des étudiants stagiaires en gynéco-obstétricien avant leur sortie sur le terrain. «Au Burkina Faso, le taux de natalité est élevé et cela traduit sans doute le drame qu’on constate par le taux de mortalité maternelle. Pourtant, il pouvait être réduit à 30%, rien que par les programmes de planification », a affirmé le directeur général de Jhpiego-Burkina, Dr Paul Stanislas Nébié. Le grand défi que Jhpiego envisage relevé, c’est de trouver les meilleures stratégies et tactiques basées sur les évidences scientifiques et qui permettront d’améliorer efficacement et de manière durable l’état de santé de la population burkinabè.



« Je vous assure que Jhpiego-Burkina travaillera et soutiendra le renforcement des politiques et les stratégies sous le leadership du ministère de la Santé », a-t-il ajouté. Les porteurs du projet ont présenté plusieurs gammes de méthodes de planification dans la période post-partum. L’on peut citer, les implants qu’on peut administrer après l’accouchement, le collier qui se prend dès le retour du cycle, les petites pilules combinées que la femme prend 6 semaines après l’accouchement si elle n’allaite pas. « Nous mettrons sur le terrain 645 nouveaux diplômés et apporterons un appui au gouvernement pour développer et mettre à jour les politiques et stratégies qui permettront à la sage-femme et gynéco-obstétricien de donner des services de qualité », a laissé entendre le directeur du projet, Cheick Oumar Ouédraogo. Son souhait est qu’à la fin du projet, la planification familiale soit intégrée en politique norme de protocole de la santé et de la reproduction. Pour le ministre de la santé, Amédée Prosper Djiguimdé, une utilisation efficace de la planification familiale post-partum est le moyen le plus évident pour accroître la prévalence contraceptive de 15% à 25%.


Florence W.ZONGO
(Stagiaire)
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