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© Autre presse par DR
La clôture des cours de vacances organisés par le député Amadou Sanon de l`Union pour le progrès et le changement (UPC) au profit de 441 élèves de l`arrondissement 1 de Bobo-Dioulasso a eu lieu le 8 septembre 2014 au secteur 1 de la ville de Sya |
Les populations de Marcoussis, un quartier de la ville de Ouagadougou, ont reçu la visite de l’association le Tocsin le dimanche 9 août 2015. L’objet était d’apporter « un peu de sourire » aux élèves et parents déplacés de la Côte d’Ivoire depuis 2002 en leur octroyant un don.
Des couvertures, des kits scolaires et des layettes, le tout pour une valeur de 1,5 millions de FCFA. C’est le don fait par le Tocsin aux élèves et personnes vulnérables de Marcoussis. Déplacées de la Côte d’Ivoire suite à la crise qu’a connu ce pays en 2002, ces populations se sont installées dans ce quartier qu’ils ont nommé Marcoussis, en souvenir des accords de Marcoussis dans le cadre de la résolution de la crise ivoirienne. « Le Tocsin qui se veut un tampon entre le Burkina Faso et ses ressortissants de l’extérieur, a depuis lors, entrepris de venir en aide à ces populations chaque fois qu’il en a la possibilité », fait remarquer son président, Arouna Savadogo.
Ce sont au total une centaine d’élèves et une centaine de femmes qui ont bénéficié de ce don. Mme Adja Younga née Mariam Ouédraogo, présidente de l’association féminine Sidibaasédé (la vérité fini par triompher en langue mooré) et porte-parole des récipiendaires ne pouvait qu’être heureuse. « C’est un geste qui vient nous réconforter en cette période d’hivernage. Nos enfants auront au moins les fournitures scolaires nécessaires pour la prochaine rentrée des classes. Et cela est à saluer », reconnait-elle.
Association inscrite dans le domaine humanitaire et du droit, le Tocsin est le symbole de la cloche. Elle est sonnée pour attirer l’attention des décideurs sur des sujets ayant trait aux droits humains. Après l’étape de Marcoussis, les responsables de l’association entendent faire le même don ce lundi 10 août à une cinquantaine d’étudiants démunis de l’université de Ouagadougou.
Abel Azonhandé
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