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Micro-jardinage à Ouagadougou : une nouvelle technique enseignée à l’association ’’la Saisonnière’’
Publié le samedi 8 aout 2015  |  Sidwaya




Dans le cadre de la mise en œuvre de la troisième phase du projet GDCP/SEN/002/ITA, l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) va initier dix-sept (17) sessions de formations au profit des femmes vulnérables de la ville de Ouagadougou. Le top de départ de ces formations a eu lieu le lundi 3 août 2015, où les femmes de l’association « la saisonnière » ont vu leur capacité renforcée sur une nouvelle technique de micro-jardinage.

Vaincre la faim et la pauvreté dans le monde tout en offrant une alimentation saine et équilibrée et des revenus aux populations tel est le leitmotiv de l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Et pour y parvenir, elle a initié un certain nombre de projets. Sont de ceux-là, le projet « Développer des villes plus vertes » dont l’objectif est de soutenir l’horticulture à petite échelle dans les zones urbaines et périurbaines. Dans le cadre de la mise en œuvre dudit projet, elle vient de lancer, le lundi 3 août 2015, dans les locaux de l’association « la Saisonnière », dans le quartier Bendogo, une série de formations ayant pour thèmes : ’’Capitalisation de la technologie des micro-jardins de la ville de Dakar et expansion régionale au Burkina Faso, au Niger et en Gambie’’ au profit des couches vulnérables de Ouagadougou. En tout, dix-sept (17) sessions sont au programme. Elles visent d’une part, selon le représentant de la FAO au Burkina Faso, Aristide Ongone Aubame, à doter les bénéficiaires de technologies de micro-jardins simples et peu coûteuses qui ne requièrent que peu d’effort physique. Et d’autre part, à renforcer les capacités technologiques des actrices et acteurs en matière de production de légumes sains pour les familles bénéficiaires et pour les populations urbaines. Il a affirmé que ces micro-jardins vont permettre d’économiser l’eau d’irrigation et les engrais. M. Aubame a rassuré que la fertilisation du sol ou du substrat peut être enrichie par un apport de compost fabriqué à partir des ordures ménagères. « Pratiquement toutes les espèces et variétés maraîchères peuvent être cultivées dans un micro-jardin », a-t-il souligné. Pour la présidente de l’association, Sophie Sedgo, le choix de sa structure est une interpellation à plus d’ardeur au travail. Le président de la délégation spéciale de l’arrondissement n°10, Jean Gabriel Nadembega, s’est dit satisfait de voir un tel projet se réaliser dans sa juridiction et espère qu’il va avoir un impact positif sur le quotidien des bénéficiaires. Il souhaite que ce projet contribue à juguler la pauvreté dans la capitale. Ce projet qui a déjà fait ces preuves à Dakar au Sénégal est en grande partie soutenue par la ville de Milan à travers la coopération Italienne. Et M. Aubame dit compter sur l’engagement de toutes et de tous pour le francs succès de ce projet au Burkina Faso.


Donald Wendpouiré NIKIEMA
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