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Prochaine rencontre gouvernement/syndicats : « Si rien n’est fait, que personne ne dise que les syndicats cherchent à empêcher ou à perturber la tenue des élections »
Publié le vendredi 7 aout 2015  |  Le Quotidien
Rencontre
© aOuaga.com par Séni Dabo
Rencontre gouvernement/syndicats : rendez-vous le 1er septembre prochain
Jeudi 6 août 2015. Ouagadougou. Centre d`éducation ouvrière (CEO). Les premiers responsables de l``Unité d`action syndicale (UAS) ont animé une conférence de presse au cours de laquelle ils ont annoncé la tenue, le 1er septembre prochain, de la rencontre annuelle gouvernement/syndicats qui a déjà été reportée à deux reprises




L’Union d’action syndicale (UAS) du Burkina Faso a animé une conférence de presse, le jeudi 6 août 2015, à Ouagadougou. A l’ordre du jour, le point de la rencontre de l’Union avec le Premier ministre, le mardi 4 août 2015 et le compte-rendu de la rencontre sur l’unité d’action syndicale sous régionale tenue à Cotonou au mois de juillet. Aussi, il a été annoncé que la rencontre gouvernement/syndicat se tiendra du 1er au 10 septembre 2015. La conférence de presse a principalement été animée par le président du mois des centrales syndicales, Yamba Georges Kouanda.
L’Union d’action syndicale est allée à la rencontre du Premier ministre, le 4 août 2015, afin de l’interpeller sur le fait qu’à deux mois de la fin de la Transition, les préoccupations des travailleurs sont restées en l’état. Aussi, l’UAS était à Cotonou du 23 au 27 juillet, dans le cadre d’une rencontre sous-régionale sur l’unité d’action syndicale. C’est pour faire le point de ces deux rencontres que l’UAS a convié les hommes de média à une conférence de presse, le jeudi 6 août 2015. Selon le principal animateur de la conférence, Yamba Georges Kouanda, mises à part les deux faibles baisses des prix des hydrocarbures (50 f CFA au total), toutes les autres préoccupations relatives n’ont pas connu de traitement, notamment la relecture des lois 013 portant régime juridique applicable aux emplois et aux agents de la fonction publique, 027 portant collectivités territoriales et 028 portant code du travail au Burkina Faso, les atteintes à la liberté syndicale, l’application des décisions de justice, la mise en œuvre des engagement. Ainsi l’UAS tient à rappeler que pour elle, la Transition n’a pas pour unique mission l’organisation des élections. Pour elle, elle doit traiter les préoccupations des populations en général et des travailleurs, en particulier. La rencontre a été aussi l’occasion de rappeler au Premier ministre les attaques dont le mouvement syndical a fait l’objet, de sa part, quand il a traité les luttes des travailleurs de « sauvages ». « En réponse à nos récriminations, le Premier ministre a reconnu que le gouvernement lui aussi fait l’amer constat que ses actions n’ont pas été à la hauteur des attentes des travailleurs. Cependant, il rassure qu’un certain nombre de dossiers dont la loi 013 ont été examinés par le gouvernement et que très prochainement les syndicats seront situés », a fait savoir Yamba Georges Kouanda. Le vice-président Bassolma Bazié a d’ailleurs qualifié cette loi d’une « loi à contenu esclavagiste ». Pour lui, le gouvernement peut au moins leur accorder la relecture des textes car ce n’est pas de l’argent qu’ils demandent de soutirer dans le budget d’austérité. Concernant la tenue de la rencontre Gouvernement/Syndicats, qui devrait se tenir, le 26 juin 2015, comme programmée a été reportée suite à des problèmes de calendrier et à la crise que le pays a connue dernièrement. Par contre, elle se tiendra du 1er au 10 septembre 2015. Quant à la rencontre de Cotonou, elle visait essentiellement à jeter les bases d’une unité d’action syndicale sous-régionale et à engager les centrales syndicales dans la lutte pour la défense des libertés syndicales et contre les effets de la mondialisation. Des thèmes comme les Accords de Partenariat Economique (APE), le droit de grève et les libertés syndicales et les conflits en Afrique y ont été traités. L’UAS saisit l’occasion de cette conférence de presse pour prendre à témoin l’opinion publique sur la patience dont elle a fait preuve vis-à-vis du traitement des préoccupations des travailleurs qu’elle a régulièrement soumises aux autorités de la Transition. Elle fonde l’espoir que les réponses qu’elle attend du gouvernement et surtout la rencontre Gouvernement/Syndicats annoncée pour le 1er septembre permettront des avancées significatives sur les nombreuses attentes des travailleurs. « Dans le cas contraire, que personne ne dise que les syndicats cherchent à empêcher ou à perturber la tenue des élections », a laissé entendre le président du mois. Elle a aussi interpellé le Premier ministre sur la violation persistante des libertés syndicales, cas de Aimée ZONGO, délégué syndical à Allianz Burkina, des délégués du personnel des 2 IE licenciés, et des travailleurs de la SAP1
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