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Rencontre gouvernement-syndicats: «Pourvu qu’il y ait la volonté politique»
Publié le jeudi 6 aout 2015  |  FasoZine
Rencontre
© aOuaga.com par Séni Dabo
Rencontre gouvernement/syndicats : rendez-vous le 1er septembre prochain
Jeudi 6 août 2015. Ouagadougou. Centre d`éducation ouvrière (CEO). Les premiers responsables de l``Unité d`action syndicale (UAS) ont animé une conférence de presse au cours de laquelle ils ont annoncé la tenue, le 1er septembre prochain, de la rencontre annuelle gouvernement/syndicats qui a déjà été reportée à deux reprises




Les confédérations syndicales du Burkina ont donné une conférence de presse le jeudi 6 août 2015 à Ouagadougou pour dénoncer « le silence du gouvernement de transition » sur leur plateforme revendicative. Les échanges avec les hommes des médias ont porté sur la rencontre avec le Premier ministre le 4 août 2015 et le compte-rendu d’une rencontre sur l’Unité d’Action Syndicale (UAS) sous régionale tenue à Cotonou.

Il s’est agit, pour Yamba Georges Koanda, secrétaire général de l’Union syndicale des travailleurs du Burkina et président du mois des centrales syndicales, de prendre à témoin l’opinion publique sur la patience dont elle a fait preuve vis-à-vis du traitement des préoccupations des travailleurs qu’elle a « régulièrement » soumises aux autorités de la transition.

Il s’agit notamment de la relecture des lois 013 portant régime juridique applicable aux emplois et aux agents de la fonction publique, 027 portant collectivités territoriales et 028 portant code du travail au Burkina Faso, les atteintes à la liberté syndicale, l’application des décisions de justice, la mise en œuvre des engagements etc.

A propos de la rencontre avec le premier ministre

Elle fait suite à une demande d’audience introduite par le mouvement syndical. Les préoccupations annoncées ont porté sur l’examen de la plateforme minimale remise aux autorités le 1er mai 2015. Les syndicalistes disent avoir interpellé le Premier ministre sur le fait qu’à deux mois de la fin de la transition, les préoccupations des travailleurs sont restées en l’état. « Mises à part les deux faibles baisses des prix des hydrocarbures, toutes les autres préoccupations relatives n’ont pas connu de traitement », fait remarquer George Koanda. Pour l’UAS, en plus d’organiser les élections, la Transition doit traiter les préoccupations des populations en général et des travailleurs en particulier.

En réponse, le Premier ministre aurait reconnu que « le gouvernement lui aussi fait l’amer constat que ses actions n’ont pas été à la hauteur des attentes des travailleurs ». Cependant, Yacouba Isaac Zida rassure qu’un certain nombre de dossiers dont la loi 013 ont été examinés par le gouvernement et que, très prochainement, les syndicats seront situés.

Concernant la tenue de la rencontre gouvernement/syndicats, Yacouba Isaac Zida aurait indiqué que sa non tenue le 26 juin 2015 comme programmée est liée à des problèmes de calendrier et à la crise que le pays a connue et a livré la nouvelle programmation comme suite :

– Le 10 août 2015, transmission des réponses du gouvernement à l’UAS ;

– Le 17 août 2015 au plus tard, l’UAS doit retourner ses réactions sur les réponses au Gouvernement ;

– Le 21 août 2015, rencontre des différents Secrétaires Généraux des ministères pour traitement des réactions de l’UAS ;

– Le 26 août 2015, rencontre des différents ministres sur les nouvelles propositions ;

– Le 1er septembre 2015, début de la rencontre Gouvernement/syndicats, qui prendra fin au plus tard le 10 septembre 2015.

L’UAS fonde par ailleurs l’espoir que les réponses qu’elle attend du gouvernement et surtout la rencontre Gouvernement/Syndicats annoncée pour le 1er septembre permettront des avancées significatives sur les nombreuses attentes des travailleurs.

Bassolma Bazié, secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Burkina (CGTB), indique d’ailleurs que « les problèmes des travailleurs peuvent trouver solutions s’il y a la volonté politique ». Dans le cas contraire, les syndicats avisent l’opinion nationale « que personne ne dise que les syndicats cherchent à empêcher ou à perturber la tenue des élections ».

Abel AZONHANDE
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