Les centrales syndicales demandent à Zida de tenir ses engagements

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Publié le mercredi 5 aout 2015 | Sidwaya

© aOuaga.com par Séni Dabo
Burkina : la grève du 11 novembre suspendue
Samedi 8 novembre 2014. Ouagadougou. Centre d`éducation ouvrière. L`Unité d`action syndicale a animé une conférence de presse sur la situation nationale et la grève du 11 novembre dont elle a annoncé la suspension du mot d`ordre. Photo : Olivier Ouédraogo, président du mois des centrales syndicales par intérim

Les centrales syndicales des travailleurs du Burkina Faso étaient en audience, le mardi 4 août 2015, chez le Premier ministre Yacouba Isaac Zida. Les échanges ont porté sur la plateforme revendicative minimale et les actions du gouvernement en faveurs des travailleurs.

A deux mois de la fin de la Transition, le monde du travail est plus que préoccupé par les engagements pris par le gouvernement actuel en faveurs des travailleurs du Burkina. C’est pourquoi les centrales syndicales sont allées dans l’après-midi du mardi 5 août dernier, échanger avec le chef du gouvernement, Yacouba Isaac Zida, sur leur plateforme minimale. Selon le secrétaire général de l’Union syndicale des travailleurs du Burkina (USTB) et président du mois des centrales syndicales, Yamba Georges Koanda, « rien ne se profile à l’horizon en matière d’amélioration des conditions de vie des travailleurs. »

Pour lui, ilétait nécessaire de rappeler au Premier ministre, les préoccupations de l’ensemble du mouvement syndical. Et d’ajouter qu’en dehors de « la baisse très légère des hydrocarbures, rien n’a été fait pour les travailleurs ». Il estime que le gouvernement Zida doit tenir ses engagements et abattre un travail en faveurs des travailleurs du Burkina avant de céder la main au prochain régime.

M. Koanda a par ailleurs souligné que le gouvernement a donné un programme avec l’espoir qu’un travail sera fait pour aboutir à des conclusions satisfaisantes avant la fin de la Transition.Sur la loi 013 portant régime applicable aux emplois et agents de la Fonction publique, M. Koanda a souligné que la tournée du ministre concerné dans les différentes régions lui a permis de mesurer les attentes des travailleurs. « Et si rien n’est fait, d’autres actions viendront exprimer leur revendications », a-t-il précisé.

« Tout gouvernement est capable de poser des actes en faveur des travailleurs, c’est une question de volonté politique et un minimum peut être fait pour satisfaire les travailleurs burkinabè », foi du porte-parole Koanda.

Souleymane GANSAORE
sool_gansaore@yahoo.fr