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Valère Somé: «la révolution des 30 et 31 octobre a été étouffée»
Publié le mercredi 5 aout 2015  |  FasoZine
L`Union
© aOuaga.com par A.O
L`Union des révolutionnaires pour le Faso (UREFA) a organisé une conférence publique pour commémorer le 32e anniversaire de la révolution du 4-Août. Photo : Valère Somé, conférencier




Dans le cadre de la commémoration de la révolution du 4 août 1983 au Burkina Faso, l’Union des révolutionnaires pour le Burkina (Urefa), un parti sankariste, a animé une conférence publique le mardi 4 août 2015 à Ouagadougou. Principal animateur de cette conférence, le Dr Valère Somé, socio-anthropologue, conclut que « la révolution des 30 et 31 octobre 2014 a été étouffée ».L’objectif de cette conférence publique, selon Alphonse Marie-Ouédraogo, coprésident de l’Urefa, est de rappeler aux Burkinabè que le mouvement politique qu’est l’Urefa reste enraciné dans les valeurs prônées par la révolution du 4 août 1983. Le conférencier fait donc le lien entre ce qui s’est passé le 4 août 1983 et les 30 et 31 octobre 2014.

Pour Valère Somé, « la révolution d’août est le terme ultime de l’insurrection populaire déclenchée suite au complot impérialiste du 17 mai 1983, visant à endiguer la marée montante des forces démocratiques et révolutionnaires du Burkina ». L’Insurrection du 4 août 1983, la victoire de la révolution et l’avènement du Conseil national de la révolution sont pour M. Somé, « la consécration et l’aboutissement conséquent des luttes du peuple voltaïque contre la domination et l’exploitation néocoloniales, l’assujettissement de notre pays, pour l’indépendance, la liberté, la dignité et le progrès du peuple burkinabè ».

Comparée à la révolution du 4 août, le socio-anthropologue estime que « l’insurrection des 30 et 31 octobre 2015 a été étouffée ». Pour lui, la priorité de la Transition devait être l’organisation des élections et le nettoyage des textes, plutôt que de vouloir régler tous les problèmes qui existent depuis plus de 27 ans.

Le conférencier pense d’ailleurs que « vouloir régler tous les problèmes en une année de transition ne peut qu’emmener à la cacophonie». Et de conclure qu’ « à voir les agissements des uns et des autres, on a l’impression qu’il y a des agendas cachés ». « Il appartient donc à la classe politique actuelle d’interpréter les deux révolutions et de comprendre l’aspiration de la jeunesse », fait remarquer Alphonse Marie-Ouédraogo.

Abel AZONHANDE
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