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Recettes publiques: un taux de mobilisation des ressources de 90,93%
Publié le vendredi 31 juillet 2015  |  Sidwaya
Moussa
© Autre presse par DR
Moussa Dama,inspecteur général des finances.




Les cadres du ministère de l’Economie et des finances ont effectué la 2e revue annuelle de la politique sectorielle du département, le 30 juillet 2015 à Ouagadougou.

Les performances réalisées par le ministère de l’Economie et des finances au cours du premier semestre de l’année 2015 ont été examinées, le jeudi 20 juillet 2015, au cours de la deuxième session ordinaire du cadre sectoriel de dialogue «Economie et finances». L’inspecteur général des finances, Moussa Dama, a égrené un certain nombre de réalisations. Sur le plan de la gestion macroéconomique, les travaux avec le Fonds monétaire international ont permis de situer le taux de croissance réel du PIB à 4% en 2014, et d’estimer celui de 2015 à 5%, selon lui. «En outre, le gouvernement a pris l’option de développer d’autres pôles de croissance dont celui du Sahel», a ajouté l’inspecteur général des finances. Il a annoncé l’introduction prochaine en conseil des ministres, du projet pour le 5e recensement général de la population et de l’habitat comme une des performances du semestre. Dans le domaine de la mobilisation des ressources, malgré un taux de 90,93%, M. Dama a invité les acteurs impliqués à redoubler d’effort pour l’atteinte des objectifs d’ici la fin de l’année. «En matière de dépenses publiques, des efforts ont été effectués pour une meilleure maitrise des dépenses de fonctionnement, en vue de réaliser des économies qui seront affectuées aux dépenses sociales et d’investissement. En témoigne l’incidence de 2 milliards FCFA suite à l’opération billetage», a, par ailleurs, mentionné Moussa Dama. Pour illustrer les efforts au compte du semestre écoulé, les difficultés rencontrées dans la réalisation de ces performances ont aussi été soulignées au cours de la rencontre. Il s’agit, entre autres, de la relative maîtrise de la programmation des activités, du faible suivi de la mise en œuvre des mesures.
La session a également permis au représentant du chef de file des Partenaires techniques et financiers (PTF), Franck Humbert, de relever que l’état de mise en œuvre de la politique sectorielle de l’Economie et des finances présente une situation contrastée et qu’il convient de redoubler d’effort pour atteindre de meilleur niveau de performance. «En effet, sur les 32 mesures prioritaires de 2015, 4 ont été réalisées, 22 sont en cours et 6 n’ont pas connu de début de mise en œuvre. Au total, environ un tiers des mesures sont en grande difficulté alors que la période électorale qui démarre dans quelques semaines va considérablement ralentir la mise en œuvre des activités», a-t-il fait remarquer. Aussi les PTF encouragent tous les acteurs à mettre en œuvre, dans les meilleurs délais, les activités qui peuvent l’être encore. Ils recommandent en outre, l’adoption de la loi organique portant organisation et fonctionnement de la Cour des comptes, l’élaboration des décrets d’application de la loi anti-corruption, gage d’une crédibilité des autorités de la transition. Les PTF ont aussi formalisé des requêtes dont l’élaboration et la diffusion de l’état détaillé et du chronogramme de la transposition des directives de l’UEMOA, comme le budget-programme.

Nadège YE
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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