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Sidwaya N° 7391 du 8/4/2013

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Bilan des activités du 8-Mars 2013 : Une célébration sur fond de violences faites aux femmes
Publié le lundi 8 avril 2013   |  Sidwaya


Activités
© aOuaga.com par AO
Activités de la première Dame : Mme Chantal Compaoré préside la Journée Internationale des violences faites aux femmes
Vendredi 30 novembre 2012.Ouagadougou.Palais palais jean pierre guigané


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Le Ministère de la promotion de la femme et du genre a organisé une conférence pour faire le point de la célébration du 8-Mars à l’échelon national, le 3 avril 2013, à la Maison de la femme de Ouagadougou.

L’heure du bilan des activités de la commémoration du 8- Mars au plan national, a sonné. Au cours d’une conférence de presse organisée à cet effet, la ministre de la Promotion de la femme et du genre, Dr Nestorine Sangaré, a souligné que selon les échos reçus par son département, la cérémonie officielle qui a eu lieu à Manga, dans le Sud-Ouest, a été un succès. Elle a précisé que toutes les activités prévues durant la semaine de la femme, ont pu se dérouler et que la marche organisée, de la place des Nations au Rond-point des Nations unies, a connu une très grande affluence. A Manga, a-t-elle dit, plus de cinq cents femmes ont pris part aux réflexions pertinentes sur l’entreprenariat féminin. Elle a également soutenu que sur cinq mille invités attendus à la cérémonie officielle, il y en avait bien plus. Dr Sangaré a affirmé qu’au plan national, l’accent a été mis sur l’autonomisation économique des femmes, tandis que la communauté internationale a choisi le thème : «Une promesse est une promesse : il est temps d’agir pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes». De son avis, le Burkina Faso s’est inscrit dans cette vision, en optant d’aborder ce thème d’une manière spécifique, en se focalisant sur les problématiques de l’entreprenariat féminin et de l’autonomisation économique des femmes. «La pauvreté et la dépendance économique sont à la base de la violation des droit sde la femme», a-telle confirmé.

Des femmes, victimes
de violence, en marge
des activités du 8-Mars

Dr Nestorine Sangaré déplore que ces derniers temps, l’actualité nationale soit marquée par des cas de violation des droits de la femme. Il s’agit d’une part, de l’assassinat de deux filles dans des conditions d’une extrême violence dont une adolescente de quatorze ans, violée et assassinée et une fille qui a été abattue dans la chambre paternelle, à cause d’un conflit relationnel. D’autre part, c’est un cas de décès d’une femme en couche du à la grève du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA). De son point de vue, ces faits odieux indiquent que le Burkina Faso est encore loin de la reconnaissance aux femmes et aux filles le droit d’être des humains méritant de vivre. Dr Sangaré estime qu’il n’existe aucune raison qui puisse justifier le traitement réservé à ces trois femmes.

L’utilité du pagne
du 8-Mars

Les débats se sont également focalisés sur l’utilité du pagne du 8-Mars et en réponse aux questions des journalistes, Dr Sangaré a rappelé qu’à chaque manifestation, il y a toujours un pagne. Selon elle, celui du 8-Mars, tout comme les T-shirts, est un outil de communication et de sensibilisation. Il a été institué depuis 2002. « Il n’y a pas de favoritisme pour sa confection. C’est une même personne qui livre les pagnes des différents événements, qu’il s’agisse du FESPACO, du SIAO, de la Journée du paysan, etc.», en veut-elle pour preuve. Par ailleurs, elle a révélé que les motifs du pagne représentent le symbole international de la femme et non les insignes d’une religion, contrairement aux interprétations de certaines personnes. Pour le prix du pagne et le côté festif de la manifestation, elle a expliqué que son département n’y est pour rien, dans la mesure où certains profitent de l’occasion pour se faire de l’argent. Elle a ajouté que dans la sous-région, chaque pays a son pagne du 8-Mars.

- Aimée Florentine KABORE

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