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Burkina : 665 000 candidats à l’assaut de 10 000 emplois publics
Publié le jeudi 30 juillet 2015  |  AIB
Examens
© aOuaga.com par A.O
Examens scolaires 2014 : plus de 180 000 candidats à l`assaut du BEPC
Mardi 3 juin 2014. Ouagadougou. Les candidats à la session 2014 du Brevet d`études du premier cycle (BEPC) au nombre de 184 391 ont entamé les épreuves écrites de cet examen scolaire qui se déroule sur tout le territoire national. Photo : Alexis Kyélem, président du jury numéro 1 du centre d`examen du lycée Phillipe Zinda Kaboré




Ouagadougou - Le démarrage des concours directs de la Fonction publique est effectif depuis ce jeudi matin, avec cette année, 665 000 candidats en course pour 10 000 nouveaux postes.

C’est à 7 heures 30 minutes précises au lycée Philippe Zinda Kaboré, que le ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Sécurité sociale, le Pr Augustin Loada a ouvert l’enveloppe comprenant l’une des premières épreuves des concours du jour.

«Aider nous à garantir la transparence et l’équité. Nous avons mis les moyens pour cela», a-t-il lancé aux candidats de la salle 12 du bâtiment G du lycée Zinda, auxquels, il a souhaité bonne chance.

Le conseil des ministres a autorisé en sa séance du 11 mars 2015, au titre de la session 2015, les recrutements sur concours de 4 078 agents pour les concours professionnels et 9 773 agents pour les concours directs, soit un total de 13 851 postes à pourvoir.

Pour une meilleure organisation de ces plus de 90 concours directs, le ministre Loada dit pouvoir compter sur « une richesse» que constituent «tous ces centaines d’agents, déterminés, à faire en sorte que la transparence et l’équité prévalent dans l’organisation des concours ».

«Ceux qui ne respectent pas les principes, les valeurs d’équité, d’éthique, d’intégrité lors de l’organisation des concours s’exposent non seulement à des sanctions disciplinaires, à des sanctions pénales mais risquent d’être exclus d’au moins 5 ans de l’organisation des concours » a-t-il mis en garde.

Dans la cour du lycée Zinda Kaboré, plusieurs hommes gardaient des bébés, le temps que leurs mères finissent de composer.

«J’ai laissé mon boulot aujourd’hui pour venir rester avec elle, l’aider à garder les enfants. J’ai déposé moi-même les concours pour elle et acheté les documents psychotechniques pour sa préparation», a déclaré l’un deux avec son bébé dans les bras.

Agence d’Information du Burkina

wis


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