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Secteur des Transports : les chauffeurs exigent la démission du président de l’OTRAF
Publié le lundi 27 juillet 2015  |  Le Quotidien
Grève
© aOuaga.com par A.O
Grève des chauffeurs routiers : une marche à Ouaga le 2e jour
Mardi 31 mars 2015. Ouagadougou. Les chauffeurs routiers ont organisé une marche, au 2e jour de leur grève de 48 heures, pour aller remettre un message au ministre des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports




Une grogne oppose le nouveau président de l’Organisation des transporteurs du Faso, Issoufou Maïga avec les chauffeurs. Tout serait parti d’une affaire de bon de chargement au port de Tema au Ghana où avec la bénédiction du président de l’OTRAF, des avantages seraient octroyés aux chauffeurs du Ghana, du Nigeria et même maliens au détriment des chauffeurs burkinabè avec qui, l’OTRAF exige la présentation de bons de chargement avant tout chargement. Il s’agit, à en croire les témoignages des chauffeurs, de recevoir des sommes d’argent moyennant le chargement des marchandises sans présentation de bons de chargement. Ainsi, les chauffeurs burkinabè traineraient au port pendant plusieurs jours avant tout chargement. Cette situation a suscité la colère des chauffeurs qui sont victimes de ce système. C’est pourquoi, le lundi 20 juillet 2015, ils ont procédé au blocage de la route à la frontière à Dakola pour protester. Ce faisant, une délégation du ministère des Transports, de la gendarmerie et des douanes a dû effectuer un déplacement à la frontière pour débloquer la situation avec les chauffeurs pour que la route soit libérée. Les chauffeurs ont dû fumer le calumet de la paix pour éviter le pire à la frontière. Djeliba a appris que suite à cela, les chauffeurs qui étaient toujours fachés ont souhaité échanger avec Issoufou Maïga pour trouver une solution au cours du week-end du 25 au 27 juillet 2015. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces moments de rencontre ont été très chaudes puisque selon les chauffeurs, Issoufou Maïga aurait sollicité les services de certaines personnes travaillant dans les carrières et à la gare « Ouaga-inter » pour venir défendre sa cause. Certaines personnes auraient été arrêtées avec des armes à feu. Au regard de cette situation tendue entre le président et les chauffeurs, il a fallu les éléments de la CRS pour permettre la tenue sereine de la rencontre. Par conséquent, les chauffeurs auraient demandé le retour de l’ancien président Boukary Sankara pour continuer la gestion de la structure. Celui-ci semblerait plus porté vers la réalisation de son bilan qui n’est pas fait plutôt que de briguer un nouveau mandat. Toujours est-il que l’ancien président, Boukary Sankara après avoir été contacté par le ministère des Transports le 22 juillet 2015 par rapport à la situation des transporteurs, aurait conseillé aux chauffeurs d’éviter les troubles, ont confié les chauffeurs. En tous les cas, selon les informations parvenues à Djéliba, les éléments des CRS étaient toujours devant le siège de l’OTRAF parce que les chauffeurs ne veulent pas de Issoufou Maïga dans le nouveau bureau. Ils exigent sa démission sans condition mais estiment que les autres membres du bureau pourraient continuer. Affaire à suivre.
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