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© aOuaga.com par A.O
Le nouveau président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Eddie Komboigo, a rencontré, le 14 mai 2015 à Ouagadougou, la jeunesse du Comité de réflexion et d’action pour le renouveau (CRAC) de l`x-parti au pouvoir. Photo : Aly Badra Ouédraogo, coordonnateur national du CRAC |
Créé le 19 juin 2015, le Rassemblement des Patriotes pour le Renouveau (RPR) est officiellement reconnu depuis le 13 juillet 2015 et peut agir sur l’échiquier politique en toute liberté en conformité avec les textes qui régissent l’existence des partis politiques au Burkina. L’information a été donnée par le bureau exécutif national du Rassemblement, le jeudi 23 juillet 2015 à Ouagadougou. A l’occasion, le président du parti, Aly Badra Ouédraogo a réitéré son intention de participer aux joutes électorales à venir, à l’exception de la présidentielle d’octobre prochain.
«Le RPR n’ira pas à la présidentielle en tant que candidat mais accompagnera le programme du parti en lice qui rencontrera les aspirations de notre parti et celles du peuple burkinabè», paroles d’Aly Badra Ouédraogo. Le président du RPR dira en substance que l’élection présidentielle n’est pas une cour de recréation où certains y vont pour faire de la figuration.
Se targuant d’être «le parti le plus nanti» en termes de ressources humaines, le RPR entend peser lourd dans la balance au moment des coalitions entre partis politiques. «Avoir la jeunesse avec soi est une richesse pour nous au RPR», affirme M. Ouédraogo. Fort de ce constat, le RPR attend des partis qui voudrait bénéficier de son soutien, le respect de deux critères majeurs que sont: le programme qui sera capable de booster le développement de la jeunesse et être un candidat qui n’est pas qu’«un figurant».
Par contre, le RPR en tant que parti politique créé pour animer la vie politique nationale, entend prendre part aux élections de janvier 2016. Représenté dans près de 17 provinces du Burkina selon son président, le RPR compte faire bonne figure à la compétition électorale de 2016. Il rassure d’ailleurs les militants qu’un travail de mobilisation est en cours pour la tenue, le 9 août prochain, du premier congrès du parti.
A propos de la dissolution ou non du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), Aly Badra estime que le Burkina est arrivé à un tournant de son histoire qui ne lui permet plus d’être «tatillon» sur un certain nombre de questions. «Il est temps que l’armée dans son entièreté respecte la discipline et la hiérarchie», qui pour M. Ouédraogo, sont le ferment d’une armée.
Abel Azonhandé
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