Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Burkina Faso    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Politique nationale de protection sociale(PNPS) au Burkina : des journalistes formés pour mieux communiquer sur la lutte contre la pauvreté
Publié le vendredi 24 juillet 2015  |  Agence de Presse Labor
Premier
© Primature par Mohamoudou Gansonré
Premier ministère : le personnel présente ses voeux au chef du gouvernement
Jeudi 9 janvier 2014. Ouagadougou. Le personnel du Premier ministère a présenté ses voeux de nouvel an au chef du gouvernement, Luc Adolphe Tiao. Photo : Youma Zerbo, secrétaire général du Premier ministère et porte-parole du personnel




Un séminaire de formation sur la protection sociale s’est tenu du 14 au 16 juillet 2015 à Kombissiri, une localité située à une trentaine de kilomètres de Ouagadougou.Ce séminaire qui a regroupé 25 journalistes de différents médias burkinabè, avait pour objectif de les spécialiser sur les concepts et actions de la politique nationale de protection sociale.

D’une manière générale, il convient de retenir que la politique nationale de protection sociale vise à contribuer à la lutte contre la pauvreté. Il s’agit d’un ensemble de mesures publiques ou privées à même de réduire la pauvreté et les vulnérabilités économiques et sociales. Le Secrétariat permanent du conseil national de la protection sociale (SP/CNPS), structure rattachée au premier ministère assure la mise en œuvre de la politique nationale de protection sociale au Burkina Faso.

Le secrétaire général du premier ministère, Youma Zerbo qui a présidé la cérémonie d’ouverture du séminaire de Kombissiri, a situé le rôle capital des médias dans la vulgarisation du concept de la protection sociale. A cet effet, des communications ont été animées par des spécialistes pour mieux situer les enjeux de la protection sociale aux journalistes.

« La protection sociale et la lutte contre la pauvreté », a été le thème de la première communication présentée par Sylvain Nkwenkeu de l’UNICEF, chef de file des partenaires techniques et financiers du SP/CNPS. Il ressort que le concept de la protection sociale est apparu à la fin du XIXe siècle avec comme objectif d’intégrer les pauvres au système économique. Plusieurs institutions comme l’ONU, la Banque Mondiale, l’UNICEF, le B.I.T l’ont adopté. La protection sociale privilégie les opportunités pour tous, la promotion du capital humain et l’accès à des emplois productifs.

La seconde communication a porté sur la thématique « de la protection sociale au Burkina Faso et ses instruments ».Elle a été animée par Mme Marie Eugénie Malgoubri, économiste, spécialiste des questions de développement économique et sociale. Elle a rappelé que le Burkina Faso a ratifié et adopté des lois pour la protection sociale, relatives par exemple aux congés de maternité, aux retraités, aux droits des femmes et enfants. Des textes dont entre autres le code des personnes et de la famille, existent et leur mise en œuvre est susceptible de réduire les inégalités sociales et de promouvoir la cohésion et un bien-être pour l’ensemble des citoyens.

Trois autres communications ont fait l’objet d’exposés .Ce sont :

–la politique nationale de protection sociale(PNPS) : les programmes et leur contenu.

–le dispositif institutionnel de suivi-évaluation de la mise en œuvre de la PNPS.

-contribution des médias nationaux à l’appropriation de la PNPS par les différents acteurs de mise en œuvre de la politique.

Pour Jean-Marie Sawadogo, chargé de communication du SP/CNPS, la collaboration entre cette structure et les médias se veut dynamique pour un partenariat fructueux qui profite aux populations dans la quête d’une vaste action de lutte contre la pauvreté.
Karim Ganemtoré,SP/PNPS

Karim Ganemtoré,SP/PNPS

Au cours du séminaire, le secrétaire permanent du conseil national de la protection sociale, Karim Ganemtoré a dressé un bilan des activités menées et celles en perspective. Ainsi, sur 159 activités programmées pour un budget global de 203.392.502.872 FCFA, 53 activités ont été exécutées pour un coût de 129.698.499.569 FCFA, soit un taux de 33,33% d’activités réalisées pour un taux financier de 67,77%.Pour les années 2015-2017,233 activités sont enregistrées dans tous les ministères pour un budget de 490,81 milliards en 2016 et 195 milliards en 2017.

N.Inès Laurencia Ouédraogo

Agence de Presse Labor 24 juillet 2015
Commentaires