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OGM : l’agence de biosécurité invite les populations à aller à la vraie information
Publié le lundi 20 juillet 2015  |  Sidwaya




L’Agence nationale de biosécurité (ANB) a organisé, le mercredi 8 juillet 2015 à Ouagadougou, un atelier d’information et d’échanges sur les organismes génétiquement modifiés au profit des journalistes et des membres de la société civile.

Les organismes vivants modifiés ou organismes génétiquement modifiés suscitent de nombreuses discussions dans les pays qui les ont adoptés. Entre vérité et fausses rumeurs, qu’en est-il exactement ? L’Agence nationale de biosécurité au cours d’un atelier d’information a donné des éléments de réponse. Par définition, un organisme génétiquement modifié est un organisme dans lequel, grâce à une technologie, on insère le gène d’un autre organisme. Ce qui va lui permettre d’avoir la possibilité de fonction qu’il n’avait pas auparavant, grâce à ce trait de caractère nouveau, d’où le nom d’organisme génétiquement modifié. « On produit les OGM dans l’optique d’améliorer le domaine de la médecine, de l’agriculture et l’industrie », a expliqué le Dr Oumar Traoré. « Dans ces domaines, l’utilisation de ces organismes permettent de résister à certains insectes avec une moindre utilisation d’insecticides coûteux et nocifs, des virus et bactéries, de s’adapter à la sécheresse et de produire des substances d’intérêt médical », a poursuivi la directrice de l’ANB Chantal Zoungrana. Selon elle, avant d’utiliser un OGM, l’on étudie d’abord les risques potentiels qu’il peut avoir sur l’environnement, la santé humaine et animale, socioéconomique et les considérations religieuses et éthiques. « A l’issue de ces études, s’il n’y a pas d’impact négatif dans les domaines cités, alors l’OGM peut être autorisé », a-t-elle souligné. Et de poursuivre que pour ce qui du Burkina Faso, avant d’utiliser un OGM, ces études sont encore menées avant son adoption. Pour l’heure, il n’existe qu’un seul OGM, celui du coton BT au "pays des Hommes intègres ". Et l’utilisateur est ténu de notifier par écrit à l’Agence nationale de biosécurité son intention d’importation, d’exportation ou de diffusion desdits organismes. « C’est après plusieurs procédures que l’ANB lui délivre une décision sur les recommandations du comité scientifique national de biosécurité », a précisé la directrice. Le Dr Traoré a, par ailleurs, rappelé que depuis la mise sur le marché des OGM en 1996, aucun produit approuvé n’a été mis en cause de façon irréfutable du point de vue impact sur la santé humaine ou animale. Et d’inviter le public d’avoir la bonne information. Ce qui le permettra de dissiper les « peurs et d’aborder la question OGM sans a priori et en toute connaissance de cause », a soutenu M. Traoré. Notons que l’ANB a été créée en 2006. Elle est chargée de veiller à la sécurité dans la mise au point, l’expérimentation, la production, la diffusion, le stockage, la destruction, l’importation et l’exportation des OGM, à l’exception de ceux qui sont des produits pharmaceutiques. En plus de l’ANB, il a été mis en place le comité scientifique national de biosécurité et l’observatoire national de biosécurité.

Fleur BIRBA
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