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Burkina: La vie nationale «prise en otage» par l’ancienne garde présidentielle, selon des syndicats
Publié le jeudi 16 juillet 2015  |  AIB
Cherté
© aOuaga.com par A.O
Cherté de la vie : la CCVC proteste par un meeting à Ouaga
Mercredi 8 avril 2015. Ouagadougou. Place de la nation. La Coalition contre la vie chère (CCVC) a organisé un meeting dans le cadre de la journée nationale de protestation contre la vie chère. Photo : Chrysogone Zougmoré, premier vice-président de la CCVC




Ouagadougou - La Coalition contre la vie chère (CCVC), principal regroupement des syndicats burkinabè, a condamné mardi une «tentative de prise en otage» de la vie nationale par le Régiment de sécurité présidentielle (RSP), qui exige un remaniement ministériel, à trois mois de la fin de la Transition.



«Face (…) aux graves menaces qui pèsent sur notre pays, la CCVC condamne fermement cette énième tentative de prise en otage de la vie nationale par le Régiment de Sécurité Présidentielle» et exige, une fois de plus, «la dissolution pure et simple» de ce corps d’élite, fondé par le président déchu Blaise Compaoré.

Les relations entre le Premier ministre, le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida et ses camarades du RSP se sont dégradées une fois de plus depuis le 28 juin, à tel enseigne qu’ils réclament sa démission et celles des trois autres militaires du gouvernement de Transition.

Pour la CCVC, cette sortie du RSP, «indique clairement la lourde menace qu’elle fait peser sur la démocratie, l’état de droit et la paix sociale» et «justifie une fois de plus l’impérieuse nécessité de sa dissolution».

Après avoir échoué une première fois à concilier les positions, le président de la Transition Michel Kafando devra annoncer prochainement, des mesures pour calmer la tension entre les deux camps.

Le Burkina Faso compte organiser des élections présidentielles et législatives le 11 octobre prochain, afin de rétablir l’ordre constitutionnel, interrompu par l’insurrection populaire ayant démis M. Compaoré de ses fonctions, en octobre 2014.

Le nouveau code électoral qui rendait inéligibles des proches de l’ancien régime, a été invalidé lundi par la Cour de la Justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Selon la CCVC, «l’agitation» et «l’activisme» dont font montre les dignitaires du pouvoir déchu sont encouragés par «l’impunité dont ils bénéficient et qui les fait rêver d’un retour aux affaires».

Agence d’information du Burkina

ndt/
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