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Noël Rouamba, participant et responsable à la formation syndicale du F SYNTER à propos de l’atelier
Publié le mardi 14 juillet 2015  |  Le Quotidien




« Nous avons des préoccupations par rapport au rapport final. D’abord quant à la question de l’émiettement de l’éducation parce que finalement on se retrouve avec des cahiers de charges de l’enseignement général privé formel et non formel, des cahiers de charges de l’enseignement privé post-primaire et des cahiers de charges de l’enseignement technique. On ne devrait plus parler de privé dans l’enseignement post-primaire parce que l’objectif du continuum éducatif c’est d’offrir un enseignement gratuit aux enfants. Ensuite il y a l’application des textes. Il ne suffit pas de relire les textes, il y a aussi le suivi et le contrôle. Ce qui est intéressant c’est que le texte est maintenant assez réaliste. Il essaie de réduire les éléments constitutifs pour avoir accès aux différentes autorisations d’ouverture et de création d’établissement mais le problème n’est pas de parfaire les textes. Le problème c’est de bien appliquer, de contrôler et de suivre. Nous avons participé, tout en restant mitigés, sur certains points par rapport à l’émiettement du système éducatif et la question du non suivi et de contrôle des établissements pirates ».

Brigade Territoriale de Gendarmerie de Kompienga
5 bandits à mains armées abattus
1 receleur et 4 complices interpellés
La fin du deuxième trimestre de l’année 2015 qui coïncide avec le retour des éleveurs transhumants de la République du Togo a été marquée par plusieurs attaques à main armées dans le ressort territorial de la Brigade de Kompienga. Face à cette recrudescence du grand banditisme, le Commandant de la Compagnie de Gendarmerie de Fada N’Gourma a donné des instructions visant à contenir le phénomène. Pour répondre efficacement aux instructions données, le Commandant de la Brigade Territoriale de Gendarmerie de Kompienga a accentué les patrouilles de sécurisation dans les villages et axes criminogènes.
C’est ainsi que dans la nuit du 16 juin 2015, la Brigade est alertée par une personne ressource du village de Diabiga qu’une agression à main armée perpétrée par six (06) individus serait en train de se produire au domicile de T.S.Pendant que les éléments se transportaient sur les lieux, le gang avait fini d’opérer et regagnait tranquillement leur base. Sur le chemin de repli, au sortir du village, les habitants déclenchent la riposte et un membre du gang motorisé et armé de fusil calibre 12 est abattu par la population.
Quelques minutes plus tard, l’équipe de la brigade arrive sur les lieux et après un rapide constat procède à une patouille toute la nuit. Comme mesures conservatoires les brigades limitrophes sont alertées. Il s’agit de :
La brigade de Gendarmerie de Mandouri au Togo
La brigade de Recherches de Gendarmerie de Dapaong au Togo
Ainsi que la Brigade Territoriale de Gendarmerie de Soudigui/ BF.
Le 17 juin 2015, en appui avec la Brigade Territoriale de Soudigui et d’un renfort de la population, une importante battue est lancée dans une des grandes réserves forestières de la zone. Sans répit et sous la direction des deux Commandants de brigade suscités la battue connue son épilogue. En effet un individu armé de fusil Kalachnikov, blotti dans une position défensive ouvre le feu trois fois de suite avant d’être mis hors d’état de nuire par les gendarmes. Il est à remarquer que la collaboration transfrontalière (Burkina-Togo) a joué un grand rôle déterminant dans la réussite de l’opération. En effet suite à l’alerte donnée par notre sous- unité, la brigade de Recherche de Gendarmerie de Dapaong au Togo a interpellé les trois (03) autres membres du gang en cavale.
A l’issue de cette interpellation les trois présumés auteurs décident de conduire la sécurité togolaise à leur cache d’arme le 26 juin 2015. Au cours de leur progression, ils tentent une évasion dans la zone montagneuse de Kondjori et sont abattus par les éléments de sécurité du Togo. Cette pratique consistait pour les malfrats armés de fusils de guerre et de chasse, à déposséder les éleveurs lors des transhumances et à passer la nuit dans certains villages où ils localisent leurs victimes en complicité avec des résidents pour les dépouiller de leurs biens.
Cette pratique néfaste plonge les populations dans l’angoisse, les empêchant de vaquer tranquillement à leurs préoccupations.
De ces différentes traques, on retiendra que : Cinq (5) auteurs abattus dont (2 au Burkina et 3 au Togo),
un receleur et quatre (4) complices interpellés.
Les objets saisis sont : un(1) fusil kalachnikov avec crosse escamotable, un(1) fusil de chasse calibre 12, un (1) chargeur garni de trente cartouches de 7,62mm pacte Varsovie, deux(2) motocyclettes de marque SANYA et onze (11) bœufs.
Le commandant de la Brigade Territoriale de Gendarmerie de Kompienga, a tenu à rappeler que cette opération a été rendue possible grâce à la collaboration des populations. Malheureusement, il existe encore des activités criminelles qui prospèrent par le silence des populations. Par conséquent, il les exhorte à cultiver le reflexe de la dénonciation à chaque fois qu’elles ont connaissance d’une activité suspecte. Les numéros verts en service sont les suivants : le 1010, le 16 le 17, et le 80 00 11 45.

Source :
DIRECTION DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS PUBLIQUES DE LA GENDARMERIE
NATIONALE
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