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Burkina : les commerçants menacent de paralyser le pays en cas de crise politique
Publié le lundi 13 juillet 2015  |  Agence de Presse Africaine
L’Amicale
© Autre presse par DR
L’Amicale des commerçants de Bobo-Dioulasso a organisé, le samedi 28 juin 2014, une rencontre d`information sur le registre de commecre




Le Syndicat national des commerçants du Burkina (SYNATCOM-B) menace de paralyser le pays si les autorités de la transition ne trouvent pas une issue favorable à la crise qui oppose, depuis un certain temps, le Premier ministre Yacouba Isaac Zida et le Régiment de sécurité présidentielle (RSP).

"S'il y a du bruit, nous allons paralyser le pays pendant une ou deux semaines", a déclaré le secrétaire général du SYNATCOM-B, Roch Donatien Nagalo, au cours d'un congrès organisé par la structure, récemment à Ouagadougou.

Le responsable syndical est revenu ainsi sur la situation tendue depuis plus de deux semaines, entre le Premier ministre et les éléments de la garde présidentielle qui réclament sa démission et le retrait de tous les militaires du gouvernement.

A ce sujet, des Organisations de la Société civile (OSC) ont accusé la garde présidentielle, ancien corps du Premier ministre, et les proches de l'ancien président Blaise Compaoré, de chercher à faire tomber le pouvoir de transition.

Lors d'une conférence de presse, donnée mardi dernier à Ouagadougou, l'ex-parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et du progrès (CDP), et ses alliés ont rejeté en bloc ces accusations.

Ceux-ci se disent plutôt préoccupés par la pertinence de la situation conflictuelle entre le Premier ministre et l'armée nationale.

Le président de la Transition, Michel Kafando a mis en place un cadre de concertation des sages qui doit réfléchir et trouver des solutions à la crise.

Dans son message à la Nation prononcé vendredi soir, le président Kafando a reconnu que la crise était sérieuse car il n'est pas parvenu à concilier les deux camps (RSP et le PM, Ndlr).

Par conséquent, Michel Kafando a demandé aux uns et aux autres de ‘'privilégier l'intérêt général''. Selon lui, le cadre de concertation des sages doit donner les résultats de leurs travaux, cette semaine.

Au Burkina Faso, les élections couplées (présidentielle et législatives) sont prévues le 11 octobre prochain et elles devraient rétablir l'ordre constitutionnel interrompu après la chute de l'ancien régime.



ALK/cat/APA
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