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Burkina Faso : l’ancien parti au pouvoir désigne Eddie Konboïgo comme candidat à la présidentielle
Publié le dimanche 12 juillet 2015  |  Xinhua
Présidentielle
© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
Présidentielle 2015 : le CDP investit Eddie Komboïgo pour reconquérir le pouvoir perdu
Samedi 11 juillet 2015. Ouagadougou. Palais des sports de Ouaga 2000. Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir) a, au terme d`un congrès extraordinaire d`une journée, investi son président, Eddie Komboïgo, comme candidat pour reconquérir le pouvoir perdu à l`occasion de l`élection présidentielle du 11 octobre prochain




Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ancien parti au pouvoir qui était dirigé par le président déchu Blaise Compaoré, a désigné samedi Eddie Konboïgo, ancien député du parti, comme candidat à l’élection présidentielle d’octobre, alors que la loi frappant " inéligibilité" est toujours en vigueur.

"Notre objectif, c’est la victoire à la présidentielle et remporter la majorité au niveau des communes. Nous sommes certains que le CDP demeure le plus grand parti, un parti de bâtisseur et de paix", a déclaré M. Konboïgo, après avoir été investi à l’issue d’un congrès extraordinaire du CDP.

Agé de 51 ans, M. Konboïgo, est un expert-comptable et ancien député du CDP qu’il dirige depuis le mois de mai dernier, sept mois après le soulèvement populaire, dans lequel Blaise Compaoré a été chassé du pouvoir alors qu’il cherchait à modifier la Constitution pour briguer un nouveau mandat en 2015.

Les nouvelles autorités du pays, par l’entremise du Conseil national de transition (CNT, Assemblée intérimaire), ont adopté une révision du code électoral rendant "inéligibles" les personnes ayant "soutenu un changement inconstitutionnel portant atteinte au principe de l’alternance politique".

Les partisans de Blaise Compaoré qui, après avoir échoué sur le plan national en tentant de faire invalider cette loi, ont fait recours à la Cour de la justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dont le verdict est attendu lundi prochain.

A trois mois des élections, qui comprennent aussi l’élection des députés et doivent mettre fin à la période de transition, la situation est plus que jamais tendue entre le Premier ministre, le lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, et l’ancienne garde présidentielle qui réclame sa démission.

Cette situation a obligé le président de la Transition du Burkina Faso, Michel Kafando, à créer un cadre de concertation entre les différents protagonistes, pour une issue favorable de la crise.

"Je suis au regret de le reconnaître, tous ces contacts ne m’ ont pas donné la certitude que les différents protagonistes étaient prêts à accepter ce compromis dynamique qui puisse amener à l’apaisement social", a-t-il reconnu vendredi lors d’un message télévisé à la Nation.
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