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Nuit des lauréats : la revalorisation des prix, souhait des journalistes
Publié le samedi 11 juillet 2015  |  Sidwaya
18e
© Autre presse par D.R
18e Galian : les journalistes méritants à l`honneur
Vendredi 3 juillet 2015. Ouagadougou. Pavillon du soleil levant du SIAO. Les journalistes méritants ont été récompensés pour leurs oeuvres de 2014 au cours de la 18e édition des Prix Galian encore appelés Nuit de l`excellence des journalistes et communicateurs




La nuit des lauréats de la 18e édition des prix Galian a eu lieu le vendredi 10 juillet 2015, à Ouagadougou.

Après la soirée du 3 juillet dernier qui a été consacrée à la distinction des différents lauréats de la 18e édition des prix Galian, place a été faite au partage et à la communion. C’était au cours de la Nuit des lauréats tenue le 10 juillet 2015, à Ouagadougou. Un instant qui vient une fois de plus magnifier le professionnalisme et le mérite des 28 lauréats des prix officiels et les 22 des prix spéciaux. Dégustation, prestation d’artistes-musiciens burkinabè et discours ont ponctué cette cérémonie qui a duré environ 2 heures d’horloge.
Dans cette ambiance festive, Hyacinthe Sanou, journaliste à l’Observateur Paalga et lauréat dans la catégorie reportage et Ismaël Ouédraogo de la radio Ouaga FM, lauréat dans la catégorie interview se sont dits satisfaits de la soirée. Pour les éditions futures, ils ont fait des suggestions. Hyacinthe Sanou a proposé de joindre la nuit des lauréats à celle des Galian pour, pense-t-il, ne pas perde le flot d’invités qui viennent lors de la remise des trophées. Ismaël Ouédraogo, lui, a suggéré de revoir à la hausse les prix et l’octroi d’outils de travail. « Le plus important pour moi, c’est de revoir le niveau des prix pour permettre aux journalistes de bénéficier davantage », a-t-il déclaré. S’adressant à l’ensemble des récipiendaires, le ministre en charge de la communication, Frédéric Nikiéma les a d’abord félicités. Il a promis de prendre en compte les recommandations des différents jurys à l’issue de leurs délibérations. « La rigueur professionnelle des trois jurys a fait placer la barre des critères de notation à une moyenne minimale de 14/20 pour qu’une œuvre soit retenue comme pouvant prétendre à un trophée Galian », a annoncé le ministre. Sur la question de la formation des journalistes aux genres rédactionnels et à la meilleure maîtrise des autres corps de métiers du journalisme, Frédéric Nikiéma a assuré qu’elle sera intégrée. Aussi a-t-il communiqué, des sessions de recyclage et de mise à niveau seront initiées en partenariat avec les organes de presse et des structures de formation professionnelle. Il a par ailleurs remercié le président d’honneur de la 18e édition des prix Galian, le président du Conseil national de la Transition (CNT), Cheriff Moumina Sy.
A celui-ci, s’ajoutent les partenaires qui ont décerné les prix spéciaux. Des partenaires qui, du reste, ont également félicité et encouragé les lauréats. La représentante du secrétariat permanent de la commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères (CNLPAL), Régina Nacro, a souhaité que les hommes de médias s’intéressent davantage aux questions de trafic des armes.
La Loterie nationale du Burkina (LONAB), par la voix de Dominique Yaméogo a demandé aux journalistes de continuer à postuler au prix décerné par son institution. Pour ce faire, elle a confié que les critères seront ventilés pour permettre aux candidats de s’en imprégner avant de déposer leurs articles.

Gaspard BAYALA

Mot du directeur général des Editions Sidwaya, Rabankhi Abou-Bâkr Zida

« Je pense que c’est une bonne chose parce que cette nuit permet de mettre au premier plan les lauréats. Pour ce qui concerne spécifiquement Sidwaya qui a reçu neuf prix (2 prix officiels et 7 sept prix spéciaux), c’est une bonne chose. Mais, c’est en même temps une lourde responsabilité qu’il va falloir travailler à supporter. Il sera totalement regrettable que pour la prochaine édition, Sidwaya passe à côté de la plaque. Nous avons intérêt à redoubler d’efforts et à montrer aux uns et aux autres que le palmarès de cette année n’était pas un coût du hasard, mais sur la base du mérite. Nous avons le potentiel. Nous avons les hommes et les femmes qui font du bon boulot, qui aiment leur travail et qui s’y donnent à fond, en dépit des faibles moyens mis à leur disposition. Je félicite l’ensemble des lauréats et j’invite tous les journalistes et l’ensemble de la chaîne de production à redoubler d’ardeur et d’effort pour que l’année prochaine le Journal soit sur la plus haute marche »

Propos recueillis par G.B
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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