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Burkina : 27% d’inscrits en plus sur les listes électorales par rapport à 2012
Publié le vendredi 10 juillet 2015  |  AFP
Révision
© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
Révision exceptionnelle des listes électorales : le CENI sur le terrain à Fada
Vendredi 1er mai 2015. Fada N`Gourma. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a organisé une visite de presse de sites d`enrôlement biométriques dans le cadre de l`opération de révision exceptionnelle des listes




Ouagadougou - Quelques 5,54 Burkinabè seront inscrits sur les listes électorales pour la présidentielle et les législatives d'octobre, soit 27% de plus que lors des derniers scrutins en 2012, indice de la ferveur politique au Burkina Faso, a annoncé vendredi la commission électorale.

Le fichier électoral établi pour les élections législatives et municipales de décembre 2012 incluait 4,36 millions d'électeurs sur un potentiel de 8 millions. Le Burkina Faso compte 17 millions d'habitants, dont 60% ont moins de 25 ans.

"Au terme de l'opération de révision exceptionnelle des listes électorales, nous avons enregistré 5,54 millions de personnes inscrites", s'est félicité Me Barthélémy Kéré, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).

Le Burkina Faso a entrepris du 3 mars au 18 mai une révision exceptionnelle des listes électorales dans le but d'augmenter de "manière significative le taux d'inscription sur les listes et, par là même, d'impacter sur le taux de participation", avait indiqué Me Kéré au lancement de l'opération.

Les listes électorales ont longtemps été dégarnies au Burkina du fait du résultat garanti avant même le déroulement du scrutin. Le président Blaise Compaoré est demeuré 27 ans au pouvoir, avant d'en être chassé le 31 octobre par une insurrection populaire.

Des élections présidentielle et législatives sont prévues le 11 octobre pour clore une année de "transition démocratique" ouverte après le départ de M. Compaoré.

Le budget du scrutin, estimé à près de 30 milliards de francs CFA (45 millions d'euros), est "déjà bouclé", selon le président de la Céni, ce qui a un temps constitué un motif d'inquiétude.

roh/jf/ial/
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