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Brevet de qualification professionnelle 465 candidats à l’épreuve
Publié le vendredi 10 juillet 2015  |  Le Quotidien
Education
© Sidwaya par DR
Education : Lancement des travaux pratiques du premier examen pour l’obtention du Brevet de qualification professionnelle
Mercredi 3 juillet 2013. Ouagadougou. Le ministère en charge de la formation professionnelle et de l’emploi a lancé, les travaux pratiques du premier examen pour l’obtention du Brevet de qualification professionnelle (BQP)




C’est parti pour les examens du Brevet de qualification professionnelle (BQP) 2015. Si les épreuves théoriques ont débuté depuis le mercredi 8 juillet celles pratiques ont commencé hier, 9 juillet dans les deux centres de Ziniaré et de Ouagadougou. Afin de constater le déroulement des épreuves pratiques, une délégation du département ministériel en charge de la Formation professionnelle et de l’Emploi s’est rendue au Centre d’évaluation et de formation professionnelle de Ouagadougou (CEFPO).
Organisé par le ministère de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi en partenariat avec ses partenaires techniques et financiers, l’examen du Brevet de qualification professionnelle 2015, se tient du mercredi 8 au samedi 11 juillet 2015. Cette année, ce sont au total 465 candidats répartis dans deux centres et dans 8 jurys (dont six à Ouagadougou et deux à Ziniaré) qui sont à la conquête de leur diplôme professionnel niveau moyen. Dans l’optique d’imprégner de l’atmosphère qui règne dans lesdits centres, une délégation du ministère en charge de la Formation professionnelle et de l’Emploi conduite par le directeur du cabinet du ministre, Issa Fayama, se sont rendus sur le site du CEFPO. « Tout a été mis en œuvre par le ministère, à travers le secrétariat permanent de la commission nationale de la Certification pour que ces épreuves pratiques se déroulent bien. Nous avons fait le tour des filières et le constat que nous avons pu faire est que les épreuves se déroulent très bien. Nous avons eu l’occasion de discuter avec les candidats et il n’y a pas eu de plainte. Donc le ministère peut être satisfait du déroulement de l’examen », a laissé entendre Issa Fayama, par ailleurs représentant le ministre. Les candidats, faut-il le rappeler, sont évalués dans six métiers à savoir, la Construction-mécanique, Maintenance-informatique et bureautique, Electricité-bâtiment, Construction-bâtiment, Menuiserie-bois et Mécanique-auto. En ce qui concerne le centre de Ziniaré, il reçoit uniquement les candidats dont le profil sont orientés vers la construction-bâtiment et Menuiserie-bois. Par ailleurs, pour prendre part aux épreuves du BQP, il faut avoir un diplôme de base minimale qu’est le BEPC plus deux ans de formation. En plus d’eux, Il y a aussi des professionnels de métiers qui se présentent en candidat libres. Pour la majorité des candidats, ils proviennent du centre CEFPO et du centre de Ziniaré. Si Issa Fayama s’est réjoui du bon déroulement des épreuves, quelques insuffisances ont quand même été relevées par le secrétaire permanent de la Commission nationale de la Certification, Joseph Sawadogo. « L’examen a lieu grâce à l’appui des partenaires techniques et financiers. Il va falloir que l’Etat joue son rôle, parce que organiser des examens fait partie du rôle régalien de l’Etat. Nous avons moins de 500 millions pour organiser ces examens alors que le baccalauréat en bénéficie de 3 milliards de F CFA », a fait savoir Joseph Sawadogo. Pour sa part, Casimir Boni, membre du jury de Construction-mécanique, il faut que l’Etat revoie la durée de ces examens et le traitement financier des formateurs et correcteurs des épreuves. « Le temps alloué pour cet examen de BQP est vraiment court, parce que nous avons seulement cinq jours pour organiser les épreuves théoriques et pratiques et procéder à la délibération. C’est insuffisant pour pouvoir faire un bon travail dans ce temps imparti. Alors que le nombre de candidats est très élevé cette année. Il y a d’autres difficultés liées au traitement financier des formateurs et correcteurs », a indiqué Casimir Boni qui a confié que six candidats sont absents dans son jury. Au vu des insuffisances relevées, le représentant du ministre, a dit avoir pris bonne note. « Ce sont des remarques que le ministère va prendre en compte, parce que l’objectif est d’améliorer l’organisation des épreuves. Donc, tout ce qu’il y a comme remarques, revendications ou observations seront prises en compte. Sur ce sujet il n’y a aucun problème », a rassuré Issa Fayama1

Par Lassané SAWADOGO
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